Ligue des champions : le PSG puni à Liverpool

Le PSG a  craqué dans les arrêts de jeu.
Le PSG a craqué dans les arrêts de jeu. © PAUL ELLIS / AFP
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Les Parisiens, dominés presque toute la rencontre, ont été logiquement battus (3-2) dans les arrêts de jeu par Liverpool, mardi soir pour leurs débuts en Ligue des champions.

Une défaite cruelle mais tellement logique pour commencer. Le PSG a été battu dans les arrêts de jeu à Liverpool (3-2), mardi soir lors de la première journée de la phase de poules de la Ligue des champions. Les Parisiens, revenus à égalité par miracle grâce à Kylian Mbappé (83e), ont pourtant cru au "hold-up". Mais les Reds, dominateurs toute la partie, ont été récompensés par un but dans le temps additionnel (92e) du Brésilien Roberto Firmino, entré en jeu quelques minutes auparavant. Le PSG, longtemps apathique et incapable de hisser son niveau de jeu, n'aura pas le droit à l'erreur lors de la prochaine journée face à l'Etoile Rouge Belgrade, qui a obtenu le nul contre Naples (0-0).

Le PSG dépassé (et bien payé). Oui, le PSG ne s'est incliné que dans les arrêts de jeu. Mais le tableau d'affichage ne résume pas l'écart, immense, qui a existé entre les deux équipes. Le début de la rencontre a annoncé la couleur : d'un côté des Reds toujours aussi impressionnants dans l'intensité et collectivement, de l'autre des Parisiens dépassés et incapables de réagir. La sanction, logique, est arrivée à la demi-heure de jeu. L'attaquant anglais Daniel Sturridge, parfaitement trouvé par un centre de la gauche d'Andrew Robertson, a ouvert le score d'une belle tête, imparable (30e, 1-0). Cinq minutes plus tard, Juan Bernat a concédé un penalty évitable, transformé sans problème par James Milner (36e, 2-0). 

Mais Thomas Meunier a surgi, dans la foulée, pour reprendre de volée un centre de la gauche d'Angel Di Maria pour réduire le score (40e, 2-1) sur la première véritable occasion parisienne. 2-1 à la mi-temps, c'était (déjà) bien payé pour le PSG. 

Le miracle était proche. Après 45 premières minutes ratées, la réaction parisienne était attendue. Sauf qu'elle n'est jamais venue. Thomas Tuchel, l'entraîneur allemand arrivé cet été dans la capitale française, avait beau s'égosiller sur son banc de touche, les maux parisiens ont même empiré en seconde période. Pas de pressing, un milieu de terrain aux abois à l'image de Marquinhos, une "MCN" (Mbappé-Cavani-Neymar) invisible : le PSG a été loin du niveau d'un prétendant à la victoire finale. Liverpool, finaliste l'an dernier, est même passé tout près du 3-1, mais le but de Mohamed Salah a été refusé pour une faute de Daniel Sturridge sur Alphonse Areola (58e). 

Rien ne laissait augurer, alors, une égalisation parisienne. Le miracle s'est pourtant produit sur la première (bonne) action de Neymar, passeur décisif pour Kylian Mbappé (83e, 2-2), lui aussi trop peu en vue jusqu'à son but. Mais l'Europe, et ce Liverpool-là, ne pardonnent rien. Le PSG a encore beaucoup, beaucoup de travail.