La rencontre PSG-Montpellier comptant pour la 17e journée de Ligue 1, initialement reportée au 15 janvier en raison du mouvement des "gilets jaunes", a été reprogrammée fin février pour permettre au club parisien de faire son stage de promotion au Qatar mi-janvier, a annoncé la Ligue lundi.
"Le bureau de la Ligue a décidé de reprogrammer la rencontre Paris SG - Montpellier le 19 ou le 20 février 2019", a indiqué la LFP dans un communiqué, précisant que la date exacte sera déterminée "avec les diffuseurs".
Réuni le 17 décembre 2018, le bureau de la Ligue a décidé de reprogrammer la rencontre de la 17e journée @PSG_inside / @MontpellierHSC le 19 ou le 20 février 2019, et de reporter le match de la 18e journée @DFCO_Officiel / @PSG_inside au 13 mars 2019 → https://t.co/ozGBw3ngkcpic.twitter.com/keoCOAbr2K
— Ligue de Football Professionnel (@LFPfr) 17 décembre 2018
PSG-Dijon se jouera le 13 mars. Par ailleurs, le match Dijon - PSG, qui n'avait pas pu se jouer le 15 décembre pour la 18e journée de L1 en raison de la situation sécuritaire en France, a été reprogrammé au 13 mars 2019.
Le PSG, qui a prévu un stage de promotion au Qatar du 14 au 17 janvier, avait demandé officiellement à la LFP de décaler en février son match de L1 contre Montpellier en fonction du tirage au sort des 8es de finale de Ligue des champions ce lundi. Paris, qui rencontrera Manchester United le 12 février (match aller en Angleterre) puis le 6 mars (match retour au Parc des Princes), pourrait être amené à jouer un match tous les trois jours d'ici là, s'il reste encore en lice dans les coupes nationales.
Le club français, contrôlé par le fonds souverain qatari QSI depuis 2011, fait l'objet d'une enquête de l'UEFA sur sa situation comptable depuis les transferts records de Neymar et Kylian Mbappé (plus de 400 millions d'euros) réalisés à l'été 2017. L'instance continentale veut savoir si Paris respecte le principe du fair-play financier, qui interdit aux clubs de dépenser plus de ressources qu'ils n'en génèrent, alors que la valeur réelle de ses sponsors qataris, comme celui de l'office du tourisme du Qatar (QTA), constitue l'un des principaux points de blocage avec l'organe de contrôle de l'UEFA.