Ligue 1 : Marseille bat Dijon 2-0 et remonte à la 6e place

Dimitri Payet a inscrit un but, et frappé le corner qui a permis à Leonardo Balerdi d'ouvrir le score avant la pause.
Dimitri Payet a inscrit un but, et frappé le corner qui a permis à Leonardo Balerdi d'ouvrir le score avant la pause. © CHRISTOPHE SIMON / AFP
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avec AFP , modifié à
En battant Dijon 2-0 dimanche soir, l'OM remonte à la sixième place du classement à un point seulement de Lens qui a fait match nul face à Lyon samedi. Depuis l'arrivée du technicien argentin, l'OM (6e) a gagné trois matches sur quatre et le succès de dimanche efface en partie le spectaculaire ratage de la précédente journée à Nice (défaite 3-0).

Deux coups de pied arrêtés, trois points et la 5e place qui se rapproche : l'Olympique de Marseille n'a pas brillé dimanche au Vélodrome en clôture de la 31e journée de Ligue 1, mais n'avait pas besoin d'en faire plus pour battre Dijon (2-0). L'opération est intéressante au classement pour l'équipe de Jorge Sampaoli. Le chantier est toujours en cours, les progrès ne sautent pas forcément aux yeux, mais les points tombent.

Trois succès en quatre matchs

Depuis l'arrivée du technicien argentin, l'OM (6e) a gagné trois matches sur quatre et le succès de dimanche efface en partie le spectaculaire ratage de la précédente journée à Nice (défaite 3-0). En battant des Dijonnais extraordinairement inoffensifs, les Marseillais sont surtout revenus à un point de la 5e place et de Lens qui, samedi, avait fait match nul 1-1 contre Lyon. L'objectif européen de l'OM tient donc toujours et donne un sens à la fin de saison du club provençal, même si Sampaoli travaille forcément en pensant déjà au prochain exercice.

Après deux semaines d'une trêve internationale qui n'a pas concerné énormément de Marseillais, on attendait justement de voir comment l'ex-sélectionneur de l'Argentine avait profité de cet espace de travail pour installer ses idées. A ce titre, il faut bien dire que la première période a été décevante. L'OM a dominé, bien sûr, face à la très grande faiblesse collective et technique de Dijon, arrivé au Vélodrome après 10 défaites d'affilée.

Mais, au lieu d'en profiter, l'OM s'est petit à petit mis au niveau, avec une construction tellement lente et approximative que les meilleurs ballons à jouer étaient finalement ceux, nombreux, perdus par les Bourguignons.

Payet décisif

Alors que Sampaoli avait installé Luis Henrique côté gauche pour compenser les absences sur blessures d'Amavi et Nagatomo, le danger n'est venu que de l'autre aile et de la bonne connexion entre Thauvin et Lirola, l'un des protagonistes de la fête en Catalogne qui a embarrassé l'OM cette semaine. La punition n'a été que financière et pas sportive et l'OM ne le regrettera pas car c'est ensuite Balerdi, l'autre noceur, qui a enfin trouvé l'ouverture d'une belle tête puissante sur un corner de Payet juste avant la pause (1-0, 45e).

Auparavant, malgré un considérable pourcentage de possession, Marseille n'avait été que très rarement dangereux : une bonne frappe du gauche de Payet (13e), une autre trop ambitieuse de Milik (30e) et, comme seule frappe cadrée, un coup franc excentré de Thauvin boxé par Allagbé, promu gardien N.1 à la place de Racioppi. Après la pause, la partie a été entièrement marseillaise, Dijon ne mettant quasiment jamais un pied dans les 20 derniers mètres du camp adverse.

L'OM aurait alors pu tuer le match rapidement mais, par deux fois, Payet aurait dû faire mieux. D'abord du gauche, sur un bon service de Lirola (54e), puis du droit, sur une jolie passe de Milik, discret par ailleurs (60e). Maladroit face au but, le N.10 marseillais a tout de même débloqué les choses sur un nouveau coup de pied arrêté, un coup franc excentré cette fois. Le but appartient ensuite à parts égales à Alvaro, qui a effleuré le ballon de la tête, et Ecuele-Manga qui l'a définitivement expédié de la cuisse dans son propre but (2-0, 79e).

Mission accomplie, donc, pour Marseille, même s'il reste beaucoup de travail. Côté dijonnais, la situation est un peu plus désespérée à chaque journée. "Cette saison, nous ne méritons pas grand-chose", a déclaré samedi le président bourguignon Olivier Delcourt à l'AFP. De fait, son club est quasiment en Ligue 2