Ligue 1 : l'OM accroché par Monaco dans un Vélodrome en colère

Rudi Garcia et l'OM sont toujours en crise. © Christophe SIMON / AFP
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Les Marseillais ont concédé le nul contre Monaco (1-1) dans un climat très tendu, sur fond de contestation des groupes de supporters. 

L'OM ne s'en sort toujours pas. Les Marseillais, en crise depuis de longues semaines, ont été accrochés par l'AS Monaco (1-1) dans un stade Vélodrome en colère, dimanche soir en clôture de la 20e journée de Ligue 1. Sifflés par leurs supporters, et ciblés par de nombreuses banderoles hostiles durant toute la rencontre, les joueurs phocéens ont ouvert le score par Maxime Lopez (13e), après une faute de main du gardien monégasque Diego Benaglio. Monaco a égalisé juste avant la mi-temps par Youri Tielemans (38e), laissant les Marseillais une nouvelle fois dans le doute.

Avec ce nul, l'OM occupe désormais la 9e place (28 pts), à cinq points du troisième, Lyon, et de Saint-Etienne, quatrième, qu'il affronte mercredi en match en retard. Monaco reste avant-dernier avec 14 points, à trois longueurs de Dijon, barragiste. 

La fronde des tribunes. Les groupes de supporters de l'OM avaient promis un accueil hostile, ils ont tenu parole. Durant toute la rencontre, le stade Vélodrome a exprimé sa colère, à grands renforts de banderoles et de huées. "Dirigeants, coach, joueurs, vous êtes la honte de Marseille", ont déployé les Commando Ultra. "Joueurs, entraîneurs, dirigeants, tous coupables", ont brandi les Fanatics.

Encore plus cruel, le Vélodrome n'a pas hésité à siffler ses propres joueurs, allant jusqu'à encourager les Monégasques. Les fans ont également réclamé les démissions de Rudi Garcia, l'entraîneur, et de Jacques-Henri Eyraud, le président. Les joueurs marseillais ont bien tenté d'aller à la rencontre des virages, quelques minutes après le coup de sifflet final, pour tenter d'apaiser la colère populaire. Mais, pour le moment, rien n'y fait : entre l'OM et ses supporters, la rupture est presque totale.