1:13
  • Copié
Martin Feneau et A.D
Les Islandais vivent un moment "historique". Ils sont 320.000 dans le pays et autant à attendre le match face à la France.
REPORTAGE

Plus qu'un événement, c'est une première en Islande : l'équipe nationale s'est qualifiée pour un quart de finale de l'Euro. Si bien que, de la petite ferme perdue dans la campagne au pied des glaciers et des volcans, en passant par les villages de pêcheurs du nord tout près du cercle polaire, jusqu'à la capitale Reykjavík, ils seront 320.000, ou presque, à encourager leur équipe.

Rupture de maillots, fan zones trop petites. L'enthousiasme est tel que les maillots sont introuvables dans les magasins ces derniers jours. Rupture de stock. Et coup du sort, le cargo qui devait réapprovisionner les étalages n'a pas pu accoster. Autre phénomène, les fan zones ne sont pas assez spacieuses. L'une dans un square, l'autre sur une petite colline sont plus que justes pour accueillir les 30.000 spectateurs attendus.

Réchauffés malgré l'air glacé. Malgré ce manque de préparation, cet événement inespéré, qu'ils qualifient d'"historique", ils vont le vivre ensemble, serrés les uns contre les autres, les joues maquillées et fouettées par un vent glacial mais les corps réchauffés par la bière et les chants vikings. Et ils l'espèrent, l'euphorie dans la foule si l'Islande marque un but.