Florian Grill est le nouveau président de la Fédération française de rugby. 1:27
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Corentin Alloune / Crédit photo : JOEL SAGET / AFP
Sept ans après l’élection de Bernard Laporte à la présidence de la Fédération française de rugby, l’instance a changé de gouvernance ce mercredi avec l'arrivée de Florian Grill. Au lendemain de son élection, le nouveau patron du rugby français explique comment il voit l'avenir avec son prédécesseur, après quelques mois tendus au sein de l'organisation. 

Ce mercredi, le leader de l'opposition Florian Grill a été fraîchement élu président de la Fédération française de rugby jusqu’à la fin de l'année 2024 et succède ainsi à Alexandre Martinez, président par intérim depuis la démission de Bernard Laporte, a annoncé la Fédération. Invité au micro d'Europe 1 Sport, le nouveau patron de la FFR se livre, après des mois de tensions au sein de sa fédération, sur la démission de Bernard Laporte et de son avenir au sein de l'organisation.  

"N'importe qui ferait ça dans sa vie courante"

Malgré des moments tendus au sein de la fédération, Florian Grill se veut reconnaissant envers Bernard Laporte pour tout ce que ce dernier a fait pour le XV de France. "Il faut le remercier de nous avoir obtenu l'organisation de la Coupe du monde parce que ça, on ne va pas le lui enlever ! C'est une chance pour le pays", souligne-t-il. Mais le patron du rugby français n'oublie pas que les frais de justice de la condamnation pour corruption en première instance de son prédécesseur ne vont pas se régler avec l'argent de la fédération. 

"Ce n'est pas à la FFR et aux clubs amateurs de payer les frais d'avocat d'un procès", explique fermement Florian Grill au micro d'Europe 1 Sport. Selon lui, ce n'est donc pas normal que la FFR paye les frais d'avocat, mais aussi que l'organisation n'ait pas été remboursée au lendemain de sa condamnation.

Mais le successeur de Bernard Laporte ne voit pas d'un mauvais œil le retour de ce dernier auprès de l'équipe de France : "Si Fabien Galthié considère que c'est un plus pour nos Bleus et que ça nous permet de gagner la Coupe du monde, je ne suis pas contre." Mais, il ajoute que "le remboursement est un préalable". "N'importe qui ferait ça dans sa vie courante", conclut Florian Grill.