Depuis la fin de la crise du Covid, la situation budgétaire des clubs français s'est améliorée selon le directeur de la DNCG 1:38
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Jean-Baptiste Sarrazin / Crédit photo : Frederic Scheiber / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Invité exceptionnel de l'émission "Europe 1 Sport", Jean-Marc Mickeler, directeur national de contrôle de gestion (DNCG) du football français, a rassuré sur la santé des clubs en France. Le dirigeant a expliqué comment les équipes professionnelles sont suivies au niveau budgétaire tout au long de la saison.

"Le foot français va mieux". Jean-Marc Mickeler, directeur national de contrôle de gestion (DNCG) du football en France, a rassuré sur la bonne gestion des clubs au niveau national. Invité exceptionnel de l'émission Europe 1 Sport (tous les soirs de 20 heures à 23 heures en direct sur Europe 1), le dirigeant a souligné une large amélioration budgétaire au sein des clubs professionnels français. "Le foot français est aujourd'hui extrêmement bien positionné pour tirer son épingle du jeu dans le futur. Et ce, d'autant plus que nous avons sauvegardé notre cinquième place au classement UEFA, synonyme de plus de rentrées d'argent", a rappelé Jean-Marc Mickeler au micro de Jacques Vendroux. 

Pour rappel, la France est parvenue à conserver son cinquième rang européen au niveau des nations footballistiques suite à la défaite de l'AZ Alkmaar en demi-finale de la Ligue Europa Conference. La France était menacée de perdre sa place au profit des Pays-Bas. Cette bonne nouvelle permet ainsi à la Ligue d'offrir quatre places pour la Ligue des champions à partir de 2024 (trois directes et une qualificative). Une position stratégique permettant d'augmenter les revenus en matière de droits TV pour les clubs.

Gendarme financier

Veiller à la bonne santé financière des équipes françaises, voilà la mission principale de Jean-Marc Mickeler. Son rôle principal est de "garantir un déroulement équitable des championnats professionnels et de faire en sorte qu'un club qui commence la saison puisse la finir", a-t-il résumé dans Europe 1 Sport. Un rôle de "gendarme financier" qui a avant tout une fonction préventive pour éviter aux clubs de tomber dans la faillite. La DNCG doit "faire en sorte que les moyens des équipes sont proportionnés aux moyens mis en œuvre par les actionnaires". Autrement dit, que les clubs n'achètent pas à crédit.

"On a un dialogue constant tout au long de l'année avec les clubs, avec les actionnaires des clubs qui nous présentent régulièrement leur budget. On anticipe les auditions qui se tiennent traditionnellement en fin de saison, au mois de mai, au mois de juin", a expliqué le patron de la DNCG. Mais il l'assure, "dans 95% des cas, ça se passe bien". Et cette année, les regards seront tournés vers le championnat de National 1. Concarneau, qui a obtenu sa montée en Ligue 2, pourrait ne finalement pas passer dans l'échelon supérieur en raison de son stade pour le moment non-homologué pour la deuxième division. Relégué en National 2, Nancy a fait appel de son côté pour récupérer quelques points. Jean-Marc Mickeler a également "un certain nombre d'incertitudes" sur certains clubs, mais la DNCG "trouvera les réponses dans les prochaines semaines". 

Des situations toutefois exceptionnelles et singulières selon Jean-Marc Mickeler qui a de nouveau rappelé la bonne santé de la majorité des clubs en France, notamment par rapport à la période du Covid. Pour lui, "le football français est tiré d'affaire".