La guéguerre continue entre Le Graët et Thiriez

  • Copié
B.B avec AFP , modifié à
Les présidents de la Fédération française de football et de la Ligue de football professionnel se sont une nouvelle fois attaqués ?

"Chacun d'entre nous a une responsabilité forte, le jeu des petites phrases a assez duré". Le conseil est signé Noël Le Graët, et il prête franchement à sourire vu le climat actuel, qu’il a consciemment entretenu. Les présidents de la Fédération française de football et de la Ligue de football professionnel, respectivement Noël Le Graët et Frédéric Thiriez, ont en effet continué à échanger des tacles dans la journée de samedi, dans la droite ligne de ce qu’ils avaient fait deux jours plus tôt.

"Cette crise ne pourra pas se régler par des petites phrases, voire par des insultes". Les deux hommes ont pourtant débuté la journée par une poignée de main, en échangeant des sourires sous les flashes des appareils photos. Mais à la tribune, Frédéric Thiriez a réagi au tacle de Noël Le Graët deux jours plus tôt devant la presse, expliquant ne pas savoir "si ceux qui ne connaissent rien au football sont bien légitimes à s'exprimer", avant d'assurer qu'"il n'est jamais trop tard pour trouver un accord" concernant les montées et descentes. "J'y suis prêt", a-t-il assuré, précisant toutefois que "cette crise ne pourra pas se régler par des petites phrases, voire par des insultes, mais par le dialogue, qui ne pourra se nouer que dans le respect des institutions et des personnes."

"La Ligue devait faire sa réforme, elle traîne...." Noël Le Graët l'a immédiatement renvoyé dans les cordes, conseillant à Frédéric Thiriez de "faire déjà l'unité avec ses 40 clubs" et de "retrouver la même foi, parce qu'il est talentueux quand il s'adresse au public, dans les négociations". "En aucun cas la FFF ne souhaite intervenir dans la gestion quotidienne de la Ligue", a encore argué Le Graët. "Toutefois, il est clair que nous avons fait notre réforme et ça fonctionne. La Ligue devait faire sa réforme, elle traîne, elle a des réunions à n'en plus finir. (...) Cette maison-là doit s'unir", a-t-il encore préconisé, assurant que c'était atteignable rapidement, "avec un peu de bon sens".