Les Jeux olympiques de Paris 2024 peinent à convaincre l'opinion publique pour l'heure. 1:32
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Antoine Bienvault / Crédit photo : Alain JOCARD / AFP , modifié à
Dans un an jour pour jour, les délégations olympiques défileront sur la Seine à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris-2024. Un évènement planétaire qui, pour l'heure, peine à susciter un réel engouement auprès de la population française.

Plus qu'un an avant que les regards du monde entier ne se braquent sur l'Hexagone. Le 26 juillet prochain, sur la Seine, aura lieu la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris-2024. Un évènement planétaire pour lequel les organisateurs peaufinent, en ce moment, les derniers détails. Mais, chez les Français, l'enthousiasme peine à émerger. 

À l'image de Dominique, 76 ans, qui n'a que faire de ces JO dont il ne veut même pas entendre parler. "Ça ne m'a jamais intéressé dans les autres pays. Et là, maintenant que ça tombe dans le pays où je vis, ça va encore moins m'intéresser. Le pire, c'est qu'ils vont nous pourrir toutes les chaînes avec ça", prédit cette dame. 

"Je boycotte complètement" 

Comme 68% des Français, elle s'inquiète notamment du coût engendré par ces Jeux olympiques. Pour Marc-Antoine, c'est avant tout l'argument écologique qui le poussera à ne pas regarder les athlètes l'an prochain. "C'est un énorme gâchis écologique et je n'ai vraiment pas envie de participer à ça donc je boycotte complètement. Je dirai à mes amis de ne pas les regarder et je ferai des contre-soirées", assure-t-il. 

Et si certains admettent tout de même qu'ils pourraient jeter un coup d'œil à quelques épreuves le moment venu, hors de question, en revanche, de rester à Paris. Soukayna a déjà prévu de partir le plus loin possible de la capitale pour éviter les 15 millions de supporters qui devraient faire le déplacement. "Je vais me barrer ! Ce n'est pas possible, les transports sont devenus horribles depuis un certain moment, c'est blindé, blindé ! Déjà que là, on meurt, ce ne sera pas possible", avance la jeune femme. Soukayna est loin d'être un cas isolé puisque 20% des Franciliens se disent prêts à mettre leur logement en location pour quitter Paris le temps de l'évènement.