JO-2024 : l'haltérophilie confirmée à Paris, des quotas liés à la lutte antidopage

Face aux nombreux cas de dopage, le CIO a placé en 2017 l'haltérophilie sous surveillance.
Face aux nombreux cas de dopage, le CIO a placé en 2017 l'haltérophilie sous surveillance. © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à
Afin de voir pleinement valider la présence de l’haltérophilie aux JO-2024, la Fédération internationale devrait notamment soumettre ses athlètes à des tests antidopage réalisés par l'Agence de contrôles internationales.

La Fédération internationale d'haltérophilie (IWF) a salué la décision du Comité international olympique (CIO) de confirmer sa présence aux Jeux olympiques de Paris-2024, soulignant qu'elle était la seule fédération à lier les quotas de qualification à la lutte antidopage.

Des tests réalisés par l'Agence de contrôles internationales. La commission exécutive du CIO, réunie à Lausanne, a annoncé mardi la levée des conditions à la présence de l'haltérophilie aux JO-2024. Une ultime condition très formelle demeure et qui devrait être remplie "dans les prochains jours", selon le CIO : la signature d'un accord par lequel l'IWF confie à l'Agence de contrôles internationale (ITA) la réalisation des tests antidopage sur ses compétitions.

Des résultats inquiétants aux dernières olympiades. En juin 2017, face au nombre alarmant de cas de dopage dans l'haltérophilie, notamment lors des réanalyses des échantillons des JO-2008 et 2012, le CIO avait placé ce sport sous surveillance, demandant à l'IWF de fournir des propositions afin de lutter contre le dopage. Dans un communiqué publié mercredi, l'IWF "salue" le soutien du CIO qui a reconnu "ses efforts significatifs afin de garantir un sport propre et de protéger les athlètes propres".

L'IWF souligne également que l'haltérophilie "est le seul sport" qui récompense directement, via les quotas de qualification pour les JO, les pays qui affichent les meilleurs résultats en matière de lutte antidopage.