JO-2016 / trafic de billets : Hickey libéré pour raisons de santé

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avec AFP , modifié à
Patrick Hickey est accusé de revente illégale de billets durant les jeux Olympiques de Rio. 

La justice de l'Etat de Rio a accepté lundi de libérer de prison pour raisons de santé le président du Comité olympique irlandais (OCI), Patrick Hickey, 71 ans, écroué pour revente illégale de billets lors des jeux Rio-2016.

Des problèmes cardiaques. "On ne considère pas que sa liberté soit un obstacle ou un risque à l'ordre public, à l'enquête criminelle et la future application de la loi", affirme dans un communiqué le juge Fernando de Almeida qui a libéré Patrick Hickey, également chef des Comités olympiques européens (EOC), "en raison de son état de santé". Son avocate Anne Marie James avait la semaine précédente déclaré que son client souffrait de problèmes cardiaques, déplorant qu'"aucune charge n'ait encore été retenue contre lui".

Il doit rester au Brésil. "Les avocats de Patrick Hickey avaient demandé qu'il soit libéré et assigné à résidence mais le juge a décidé qu'il pourra répondre en liberté à son procès. Cependant il n'a pas le droit de quitter le territoire brésilien", a précisé un porte-parole du tribunal. Patrick Hickey a été arrêté le 17 août à Rio, puis incarcéré dans une prison de haute sécurité de Rio dans le cadre de cette affaire. Au total le trafic a généré une recette "d'au moins 10 millions de réais" (2,8 millions d'euros) selon la police, qui a saisi 781 billets revendus à des prix très élevés.

Une autre libération. Dimanche, un autre dirigeant du comité irlandais accusé de faire partie du réseau, Kevin Mallon, directeur de l'entreprise THG Sports, avait été libéré. Il était dans le complexe pénitencier de Bangu (zone nord de Rio) avec Hickey. L'affaire a débuté le 5 août, jour de l'ouverture des JO, avec l'arrestation par la police brésilienne de l'Irlandais Mallon et de dix Brésiliens qui écoulaient des sésames olympiques achetés avec des cartes de crédit piratées. Kevin Mallon est l'un des dirigeants de l'entreprise THG Sports, qui était autorisée à revendre des billets pour les JO de Londres-2012 et Sotchi-2014, mais pas pour ceux de Rio-2016.