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Cyrille de la Morinerie, édité par Thibault Nadal , modifié à
Rétrogradés administrativement en National 1, les Girondins de Bordeaux espèrent toujours pouvoir évoluer en Ligue 2 la saison prochaine. Après avoir obtenu un avis favorable du CNOSF lundi, Bordeaux espère obtenir l'aval définitif de leur maintien ce mercredi du comité de la Fédération française de football.

C'est une décision qui peut changer la vie de tout un club et de toute une ville. Les Girondins de Bordeaux sauront ce mercredi s’ils pourront ou non disputer la saison de Ligue 2 qui débute ce week-end. Après l’avis favorable rendu par le CNOSF, les hauts-dirigeants du football français se réunissent dans la matinée.

Un contentieux entre Gérard Lopez et Noël Le Graët

Concrètement, le sort de Bordeaux dépend de 14 personnes. Parmi les membres du Comex de la Fédération, on retrouve notamment le président de la Ligue Vincent Labrune, le patron de l’OL Jean-Michel Aulas et bien évidemment Noël Le Graët, le président de la fédération qui avait qualifié il y a deux ans Gérard Lopez d’acrobate de la finance estimait au début du mois que Bordeaux avait pris des risques un peu insensés.

Plusieurs bonnes nouvelles dans le dossier bordelais

Relégués sportivement en Ligue 2 à l'issue de la saison sportive, puis administrativement en National 1 (le troisième échelon national) en juin, en raison de problèmes financiers, les Girondins ont depuis gonflé leur dossier avec des nouveaux éléments : d’abord, le tribunal de commerce de Bordeaux assure que le club a les reins suffisamment solides pour jouer en Ligue 2.

En effet, les Girondins ont réduit leur dette de 75%. Ensuite, le club au scapulaire a vendu son attaquant Sekou Mara à Southampton contre un chèque de onze millions d’euros. Mais surtout, le CNOSF a rendu un avis positif et estime que la mesure annoncée par le gendarme financier est excessive. 

La FFF ne suit pas toujours l'avis du CNSOF

Le verdict est attendu en début d'après-midi et c'est toute une ville qui retient son souffle, car le sort de ce monument du foot français et de ces 300 employés dépend des sages de la fédération qui n’ont pas toujours suivi le CNOSF. Par exemple, Strasbourg et Le Mans avaient été recalés après avoir convaincu le comité national olympique.