Paris Saint-Germain 1:35
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Cedric Chasseur avec AFP // Crédits photo : Ibrahim Ezzat / NurPhoto / NurPhoto via AFP
Pour sa première sur le banc parisien, Luis Enrique n'a pas réussi à trouver la formule gagnante pour s'imposer contre une valeureuse équipe de Lorient (0-0). Avec ses six recrues et sans Kylian Mbappé, Neymar ni Marco Verratti, le club de la capitale ne s'est pas montré assez dangereux pour espérer mieux. 

Sans Kylian Mbappé, mis à l'écart, ni Neymar, le PSG nouvelle formule n'a pas réussi à déverrouiller le coffre-fort lorientais (0-0) et a raté ses débuts en Ligue 1, samedi au Parc des Princes. On ne se passe pas impunément de Mbappé, le meilleur buteur de l'histoire du club. En se privant d'une telle arme offensive, Paris pouvait s'attendre à en payer le prix fort et il n'y a pas eu de surprise à cet égard face aux Merlus. Le bras de fer engagé entre Mbappé, qui souhaite rester jusqu'à la fin de son contrat en 2024 sans le prolonger, et le PSG, a donc eu des conséquences fâcheuses. La star française, non retenue pour le match, était présente en tribunes, tout sourire aux côtés de la dernière recrue, Ousmane Dembélé. Mais son ombre a plané sur la pelouse de l'enceinte parisienne.

Une équipe ordinaire

Pour ses grands débuts sur le banc du PSG, le nouvel entraîneur Luis Enrique a pu avoir un petit aperçu de ce qui l'attend au moins jusqu'à la fin du mois et le terme de la période des transferts. En l'absence de Mbappé, le jeu parisien n'est pas le même et l'équipe devient tout d'un coup très ordinaire. En titularisant d'entrée six joueurs débarqués cet été dans la capitale, Luis Enrique souhaitait justement marquer le coup et imposer ses idées. "Aujourd’hui, il nous a manqué un travail plus intense sans le ballon et aussi plus d’appels entre les lignes. Nous devons générer plus d’occasions de but. C’était toutefois un match que nous méritions de gagner en l’état", a déclaré le technicien espagnol au micro d'Europe 1. 

Ce PSG new look a bien suivi les préceptes du technicien ibérique, adepte de la possession de balle, parfois jusqu'à l'overdose, comme sa sélection espagnole l'avait tristement démontré lors du Mondial-2022 en se faisant cueillir par le Maroc en 8ᵉ de finale. Il a justement manqué de la vitesse et de la percussion pour inquiéter Lorient, la plupart du temps recroquevillé dans sa moitié de terrain. 

"On savait que l'identité du PSG était en train de se transformer. Quand on connaît Luis Enrique et sa capacité à imposer une possession très haute sur le terrain et d'y ajouter un pressing fort, on imaginait vivre ce rapport de forces. On s'y était préparé. On aurait aimé désamorcer cette pression et avoir quelques séquences de possession, mais il fallait avant tout bien défendre et être très compact. On a relativement bien maîtrisé leur possession, mais ils nous ont privés d'oxygène", a rapporté, de son côté, Régis Le Bris, le coach de Lorient.

Il y a eu ainsi très peu d'occasions à se mettre sous la dent pour les Parisiens. Le nouvel avant-centre portugais Gonçalo Ramos a été assez discret devant le but, ne parvenant que très rarement à se mettre en position de frappe, hormis en début de rencontre (8e) et dans l'ultime quart d'heure (78e). Le Sud-Coréen Lee Kang-in a aussi eu une belle opportunité après la pause, mais il a complètement manqué sa reprise (47e), à l'image de son match où il a été vaillant, mais peu efficace. Ce fut ensuite au tour de Fabian Ruiz de voir son tir repoussé à bout portant par le gardien lorientais Yvon Mvogo (77e).

Paris aurait pu se faire surprendre

À force de buter sur la défense bretonne, Paris aurait même pu se faire surprendre en retour, Laurent Abergel ayant trouvé le poteau de Gianluigi Donnarumma en fin de première période en récupérant un ballon après une mauvaise passe de Milan Skriniar à destination de Vitinha (41e). Ce mois d'août risque d'être très long pour le PSG, en attendant le dénouement du feuilleton Mbappé.