Foot : jusqu'à dix mois de prison ferme pour 13 supporters ultras du PSG

Douze des 13 prévenus ont été condamnés à des peines allant de six mois de prison avec sursis à dix mois ferme.
Douze des 13 prévenus ont été condamnés à des peines allant de six mois de prison avec sursis à dix mois ferme. © AFP
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avec AFP
Douze des treize supporters du PSG jugés pour des faits de violences en marge d'un match en 2016 ont été condamnés mercredi à des peines allant de six mois de prison avec sursis à dix mois ferme. Le treizième a écopé de 90 jours-amendes.

Treize ultras du PSG accusés de divers faits de violence lors d'une rixe contre des ultras rémois en 2016 ont été condamnés mardi par le tribunal correctionnel de Troyes, dans l'Aube, à des peines allant jusqu'à dix mois de prison ferme, a indiqué le parquet.

Des peines de prison ferme ou avec sursis et des amendes. Douze d'entre eux ont été condamnés à des peines allant de six mois de prison avec sursis à dix mois ferme et l'un a été condamné à 90 jours-amendes, a indiqué cette source. Chaque peine est assortie d'une amende de 500 euros et d'une interdiction de séjour dans l'Aube pendant deux ans. Le parquet de Troyes avait requis le 9 octobre jusqu'à un an de prison ferme contre ces treize supporters. 

Des violences niées en bloc. Lancers de parapluies, de chaises, de queues de billard et distribution de coups : une vingtaine d'ultras du Paris SG auraient affronté une soixantaine d'ultras rémois, le 16 avril 2016 vers 18 heures dans un bar de Sainte-Savine, dans la banlieue troyenne. Mais à la barre, les douze prévenus présents ont nié toute implication dans la bagarre.

Ces membres de la K-Soce Team, une des entités du CUP, ont contesté les faits de "participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences", "violence aggravée" et "violence commise en réunion" qui leur étaient reprochés.

Invités au derby entre l'ESTAC et le Stade de Reims par les ultras de Troyes, les Parisiens ont fait le voyage mais, faute de places pour assister au match, se sont éparpillés dans la ville puis ont regagné la capitale, selon leur version commune.

Des supporters poursuivis parce que "ce sont des Parisiens", selon leur avocat. La difficulté à identifier les participants de la rixe et leur degré d'implication, l'absence de témoin direct et la poursuite "des ultras parisiens parce que ce sont des Parisiens" et qu'ils sont "forcément violents" font de ce dossier "une caricature", avait plaidé Me Damien Brossier, leur avocat, qui avait demandé la relaxe.