Féminines du PSG : à jamais les premières ?

Sabrina Delannoy à l'entraînement (1280x640) Adam BERRY/AFP
Sabrina Delannoy et ses coéquipières vont tenter de remporter la Ligue des champions, jeudi. © Adam BERRY/AFP
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Julien Froment , modifié à
LIGUE DES CHAMPIONS - Les Parisiennes, qui défient Francfort jeudi, peuvent devenir les premières à ramener la Ligue des champions à Paris, toutes sections confondues.

C’est devenu une ritournelle à Bougival, centre d’entraînement de la section féminine du Paris Saint-Germain : "Vu notre parcours, on est obligées d’aller au bout", s’évertuent à répéter - et à se convaincre - les filles du PSG. Guère épargnées depuis le début de la compétition, les Parisiennes ont, tour après tour, déjoué les pronostics pour atteindre la finale de la C1.

Le gratin européen au tapis. L’Olympique lyonnais en huitièmes de finale – double vainqueur de la compétition en 2011 et 2012 -, Glasgow en quarts - équipe la plus abordable - et enfin Wolfsburg double tenante du titre : le PSG a eu "un parcours exemplaire", comme le rappelle la défenseure Laure Boulleau au micro d'Europe 1. "Malgré un tirage vraiment pas facile depuis le départ, on a fait les matches qu’il fallait aux bons moments. On mérite amplement notre finale."

Même son de cloche du côté du président Nasser Al-Khelaïfi : "Maintenant que nous sommes en finale, il faut tout faire pour gagner ce titre". Ce titre crédibiliserait et légitimerait les investissements - environ 7 millions d’euros - consentis par le Qatar pour amener la section féminine aux cimes du football européen.

Du côté de l’entraîneur parisien Farid Benstiti, un mot seul mot d’ordre : se lâcher. "Il ne faut pas de retenue, au niveau défensif ou offensif. Il faut se livrer complètement. Les actions offensives, il faut les répéter, les sublimer", répète-t-il sur le site officiel de l’UEFA. "Il faut être capable de se faire violence intérieurement, individuellement et collectivement. Et puis il faut être d’une efficacité redoutable dans les 20 mètres adverses."

Francfort, une référence. Les Parisiennes devront battre des Allemandes de Francfort rompues aux finales européennes puisqu’elles détiennent le record du nombre de victoires dans la compétition avec trois titres (2002, 2006 et 2008). Formule de politesse ou non, l’entraîneur de l'équipe allemande, Colin Bell, dit se méfier du PSG : "Elles sont très fortes. L’équipe est bien équilibrée. Elle sait à la fois être agressive et bien jouer au football. Je suis convaincu que cela va être une finale très intense." Réponse jeudi soir à 18h00 au Friedrich-Ludwig-Jahn-Sportpark de Berlin.

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"La Ligue des Champions c'est l'apothéose !"