Tour de France 1:31
  • Copié
Martin Lange avec AFP / Crédit photo : MARCO BERTORELLO / AFP , modifié à
Ce jeudi, Ion Izagirre s'est imposé en solitaire à Belleville-en-Beaujolais lors de la douzième étape du Tour de France et apporte à l'Espagne et à l'équipe Cofidis leur deuxième victoire dans cette Grande Boucle. Le coureur basque a devancé de 58 secondes le Français Mathieu Burgaudeau et l'Américain Matteo Jorgenson.

Ion Izagirre a apporté à l'Espagne et à l'équipe Cofidis leur deuxième victoire dans ce Tour de France en s'imposant en solitaire jeudi à Belleville-en-Beaujolais lors de la 12 étape. Le coureur basque a devancé de 58 secondes le Français Mathieu Burgaudeau et l'Américain Matteo Jorgenson après avoir semé ses compagnons d'échappée dans la dernière ascension du jour. Arrivés un peu plus loin, les Français Thibaut Pinot et Guillaume Martin, eux aussi présents dans l'échappée, font la bonne opération du jour au classement général en coupant la ligne avec environ trois minutes d'avance sur le peloton des favoris, dont le maillot jaune Jonas Vingegaard.

Izagirre, 34 ans, apporte à l'Espagne son deuxième succès dans ce Tour de France après celui d'un autre Basque, Pello Bilbao, mardi à Issoire dans une étape au profil similaire. Auparavant, l'Espagne n'avait plus gagné d'étape sur le Tour depuis 2018. C'est aussi la deuxième victoire dans cette Grande Boucle pour l'équipe Cofidis, après celle du Français Victor Lafay qui avait mis fin à une disette de quinze ans pour la formation nordiste en levant les bras lors de la deuxième étape. C'est enfin le deuxième succès dans le Tour pour Izagirre après celle à Morzine en 2016. Il compte également des étapes du Tour d'Italie et du Tour d'Espagne à son palmarès.

Le vétéran basque a construit sa victoire dans la dernière montée du jour, le col de la Croix Rosier, en se détachant du groupe des échappés à une trentaine de kilomètres de l'arrivée. Il a creusé l'écart dans la descente avant de tenir bon dans le final face à six coureurs lancés à sa poursuite, dont Thibaut Pinot et Guillaume Martin qui a tout fait pour favoriser le succès d'Izagirre, son équipier chez Cofidis.

Départ de la 12e étape, le Beaujolais nouveau terrain pour baroudeurs

Deux jours après la journée explosive à Issoire, le peloton a pris jeudi à 13h26, le départ de la 12e étape du Tour de France à Roanne, pour un parcours corsé à nouveau promis aux baroudeurs entre les vignobles du Beaujolais. Le départ réel de l'étape a pris quelques minutes de retard pour permettre à deux coureurs de rejoindre le peloton. L'étape va relier Roanne à Belleville-en-Beaujolais sur un tracé de 168,8 km comprenant cinq ascensions répertoriées, dont le col de la Croix Rosier (5,3 km à 7,6% tout de même), à 28 km de l'arrivée. Entre vignobles et coteaux, les leaders pourraient se préserver pour l'arrivée au sommet du Grand Colombier, vendredi 14 juillet, avant d'attaquer les Alpes dès le lendemain.

Mais l'étape d'Issoire a montré que même Jonas Vingegaard, qui détient toujours le maillot jaune, et son rival Tadej Pogacar, toujours à 17 secondes derrière le Danois, sont susceptibles de poser des mines sur tous les terrains. Et il faudra être fort pour dompter le dénivelé de 3.088 m ainsi que le final en montée qui pourrait se décider sur un sprint en petit comité. Au cœur du Beaujolais, Belleville n'a encore jamais accueilli le Tour de France, mais plusieurs étapes du Critérium du Dauphiné et de Paris-Nice. L'arrivée est prévue pour 17h33, horaire calculé sur une moyenne de course de 40 km/h.

La 12e étape du Tour : journée de choc dans les vignobles

Deux jours après la journée explosive à Issoire, la 12e étape du Tour de France promet encore des étincelles jeudi dans les vignobles du Beaujolais avec un parcours particulièrement sélectif où les baroudeurs pourraient s'illustrer. L'étape va relier Roanne à Belleville-en-Beaujolais sur un tracé de 168,8 km comprenant cinq ascensions répertoriées, dont le col de la Croix Rosier (5,3 km à 7,6% tout de même), à 28 km de l'arrivée.

Début des Alpes le 15 juillet

"Ça tournicote dans les vignobles du Beaujolais. Et c'est un peu dans le même style que l'étape d'Issoire. C'est réservé aux attaquants, aux baroudeurs, ceux qui sont résistants et grimpent bien parce qu'on a des beaux petits cols", souligne le traceur de la Grande Boucle, Thierry Gouvenou, auprès de l'AFP. "C'est un beau terrain pour l'offensive. Pas pour les coureurs du général qui vont attendre plutôt les Alpes, parce que ce n'est pas le moment de gaspiller des forces. Mais ça peut faire une belle étape", ajoute-t-il.

Les leaders pourraient se préserver pour l'arrivée au sommet du Grand Colombier le samedi 14 juillet, avant d'attaquer les Alpes dès le lendemain. Mais l'étape d'Issoire a montré que même Jonas Vingegaard, qui détient toujours le maillot jaune, et son rival Tadej Pogacar, toujours à 17 secondes derrière le Danois, sont susceptibles de poser des mines sur tous les terrains. Et il faudra être fort pour dompter le dénivelé de 3.088 m ainsi que le final en montée qui pourrait se décider sur un sprint en petit comité.

Au cœur du Beaujolais, Belleville n'a encore jamais accueilli le Tour de France, mais plusieurs étapes du Critérium du Dauphiné et de Paris-Nice. Départ de Roanne à 13h05 (lancé à 13h20), arrivée à Belleville-en-Beaujolais à 17h33 (horaire calculé sur une moyenne de 40 km/h).