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Nina Droff, édité par Maxime Asseo , modifié à
Des milliers de Français se sont retrouvés dans les rues de tout le pays pour célébrer la victoire des Bleus sur le Maroc (2-0) en demi-finale de la Coupe du monde. Une soirée festive qui s'est terminée tard pour une grande partie des supporters tricolores, avec un retour difficile mais souriant au travail ce matin.  

"C'était fou, c'était complètement dingue." Bonnet de l'Équipe de France toujours vissé sur la tête, Logan est tout sourire. Ce professeur parisien rencontré par Europe 1 de bon matin a encore du mal à réaliser la qualification de la France en finale de la Coupe du monde, après s'être imposée 2-0 face au Maroc. Une victoire célébrée aux quatre coins de l'Hexagone, au son des klaxons, des chants et des drapeaux tricolores. Sur les Champs-Élysées, 25.000 personnes s'étaient rassemblées, selon la préfecture de police de Paris. Pour certains, la fête a duré jusqu'au bout de la nuit. Pourtant ce matin, il fallait bien se lever pour se rendre au travail.

"On ne peut pas passer à côté"

Un réveil difficile, mais heureux pour de nombreux Parisiens. Devant un kiosque à journaux de la capitale, tout le monde à le sourire aux lèvres en venant acheter son journal, notamment L'Équipe, qui titre L'envolée finale. Un souvenir que tout le monde s'arrache, comme lors des précédentes qualifications des hommes de Didier Deschamps en phase finale de la compétition. "On est presque habitués. On a eu 2006, on a eu 1998, 2018...", lâche Logan. Mais il ne faut pas croire pour autant que le professeur ne savoure pas ce moment. "On est habitué, mais en même temps, on s'y fait jamais. Là, c'est l'Argentine qu'il faut [affronter en finale]. On ne peut pas passer à côté."

La finale de dimanche et le nom de Lionel Messi sont désormais sur toutes les lèvres. Mais la perspective d'affronter l'un des meilleurs joueurs de l'Histoire en mission pour sa dernière chance de devenir champion du monde, n'empêche pas d'être optimiste. "Ils auront du boulot, mais on a un bon entraîneur et une bonne équipe soudée", affirme ainsi une commerçante du 15e arrondissement de Paris au micro d'Europe 1. Pour elle, cela ne fait aucun doute, Kylian Mbappé va est à 48 heures de soulever pour la seconde fois le trophée, à seulement 23 ans. A-t-elle raison d'être aussi confiante ? Réponse dimanche à partir de 16 heures, et dès 14 heures sur Europe 1 pour ce choc qui marquera à coup sûr les annales du ballon rond.