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M.L avec Sébastien Krebs , modifié à
Avant leur départ pour Rio, Europe 1 a rencontré Laurent Tillie, sélectionneur de l'équipe de France de volley-ball et l'un de ses fils, membre de cette équipe.
INTERVIEW

"C'est une belle histoire", concède Laurent Tillie. Dans quelques jours, le sélectionneur de l'équipe de France de volley-ball décollera pour les jeux Olympiques de Rio aux côtés de son fils Kévin, réceptionneur-attaquant, qui fait partie de la sélection. Ils y rejoindront Kim, un autre des fils de Laurent, membre de l'équipe de France de basket-ball. "C'est une compétition qui est tellement gigantesque qu'on a du mal à l'appréhender", estime le coach des volleyeurs français. "Mais pour profiter à fond, il faut faire un résultat, sinon on est frustré."

Grand-père volleyeur. Pour Laurent Tillie, la situation n'est pas inédite. Fils d'un international de volley-ball, le sportif a participé aux jeux Olympiques de Barcelone, en 1992, dans cette même discipline. A l'époque, il était parti avec son frère, membre de l'équipe de water-polo, "un souvenir indélébile". Pourtant, il n'en parle qu'assez peu avec ses propres enfants, estimant que "c'est une expérience qu'ils doivent découvrir par eux-mêmes. Même s'ils sont déjà unis, ça renforce encore les liens."

"Pas de passe-droit". "Il faut que je fasse attention quand même, j'ai le père qui m'a à l’œil, je n'ai pas trop le droit de visiter le Village (olympique, ndlr)", sourit Kévin Tillie. Le jeune athlète reconnaît avoir eu "un peu de mal" à être coaché par son père "au début". "Dès qu'on arrive en stage, c'est l'entraîneur, quand je rentre à la maison, c'est le papa…" Laurent abonde : "Je ne voulais pas qu'il y ait de passe-droit alors j'essayais d'être le plus juste possible. Il y a des familiarités qu'on ne peut pas avoir parce qu'on est dans un groupe et tous les joueurs doivent être au même niveau..." Tous deux sont en tous cas unanimes sur un point : l'objectif est de revenir de Rio une médaille autour du cou.