Avenir du Grand Prix de France de F1 : « Pas à Nice », assure Christian Estrosi
Alors que le contrat entre le circuit Paul Ricard au Castellet, qui accueille le Grand Prix de France de Formule 1 depuis 2018, et la Fédération Internationale de l’Automobile s’arrête à la fin de cette saison et n’est pour l’instant pas renouvelé, les rumeurs vont bon train sur l’avenir (ou pas !) de cette étape de la compétition. Le maire de Nice et Président du Grand Prix de France, Christian Estrosi, assure qu’il ne se déroulera en tout cas pas à Nice à l’avenir.
Alors que le Castellet accueille peut être pour la dernière fois un Grand Prix de Formule 1 la rumeur se faisait insistante sur la possible tenue d’un Grand Prix de France à Nice à l’avenir... Christian Estrosi y a aujourd’hui coupé court. Le Maire de Nice l’assure au micro d’Europe 1 : il n’y aura pas de grand prix urbain dans sa ville.
L’homme politique, qui est aussi Président du Grand Prix de France , se battra pour que la compétition soit maintenue au Castellet, dans le Var, elle qui rapporte entre "50 et 70 millions d’euros de retombées économiques chaque année", dit-il. Amélioration des problèmes de mobilité, étape plus "verte"... "Aujourd’hui on maitrise parfaitement l’organisation au circuit Paul Ricard", assure Christian Estrosi.
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Pas de Grand Prix à Nice
L’avenir du Grand Prix de France ? "Il n’est pas question que ce soit à Nice naturellement (…) organiser un Grand Prix en ville, ça fait longtemps que la France n’y a pas procédé, je ne vois pas dans quelles conditions nous pourrions l’organiser à Nice", conclut-il.
En revanche, il n’est pas opposé à ce que le GP se tienne une année sur deux s’il le faut "c’est une option qu’il ne faut pas écarter, ce qui divise aussi les couts par deux", note Christian Estrosi.
Appel à Emmanuel Macron
L’édile en appelle au Président de la République pour l’aider à maintenir cette compétition au fort rayonnement pour le pays, en proposant qu’il rencontre le patron de la Formule 1, Stefano Domenicali, et appelle les patrons du CAC 40 à se mobiliser également.
Si les discussions se poursuivaient dans le sens du maintient du Grand Prix au Castellet , Christian Estrosi serait favorable à ce qu’il se déroule plutôt en septembre, pour aider à "remplir l’arrière saison" dans la région.