équipe de france féminine, Clairefontaine crédit : FRANCK FIFE / AFP - 1280 1:21
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Cyril de la Morinerie, édité par Marthe Ronteix , modifié à
Chacun avec ses propres enjeux, les trois sélections nationales se sont retrouvées au Centre national de football de Clairefontaine. Avec environ 120 personnes, les équipes qui gèrent les infrastructures doivent relever un véritable défi logistique.

À une semaine du coup d'envoi de la Coupe du monde féminine (du 7 juin au 7 juillet), le camp de base des Bleu(e)s, à Clairefontaine dans les Yvelines, est surpeuplé. Les joueuses de Corinne Diacre se préparent pour le match d'ouverture de la compétition tandis que les champions du monde s'apprêtent à disputer un match amical contre la Bolivie dimanche à Nantes. Quant aux Espoirs, ils s'entraînent pour l'Euro 2019 (du 16 au 30 juin en Italie).

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Des Bleues expropriées ? 

L'ensemble des trois sélections et de leur staff représente environ 120 personnes, soit bien plus qu'habituellement. Les joueuses de l'équipe de France ont dû déménager du Château, où elles étaient installées jusque-là pour prendre leurs quartiers au domaine de La Voisine, à 500 mètres, laissant ainsi la place aux hommes de Didier Deschamps. Les Bleuets, eux, ont pu rester dans leur domaine. 

Ce déménagement des joueuses vient d'une décision antérieure. La Fifa avait refusé que l'équipe féminine s'installe à Clairefontaine pendant la Coupe du monde tandis que la Fédération a insisté pour qu'elles soient accueillies dans la traditionnelle maison des sélections.

Finalement, elles ne seront autorisées à y séjourner que lorsqu'elles jouent au Parc des Princes, c'est-à-dire pour le match d'ouverture contre la Corée du Sud, et éventuellement pour un quart de finale. Les joueuses devront par ailleurs changer trois fois de camp de base pendant le premier tour de la compétition, rappelle 20 minutes. Les sportives pourront réintégrer le Château dès le départ des Bleus pour la Turquie le 7 juin.

Par ailleurs, le domaine de La Voisine, qui a été le camp de base du XV de France jusqu'à l'inauguration du Centre national du rugby en 2002 à Marcoussis, fait office d'établissement ultramoderne. La plupart des joueuses logent par deux dans des cottages refaits à neuf, selon Le Parisien. Quant aux soins et rendez-vous avec la presse, ils se font toujours au Centre national de Football.

Un défi logistique, notamment pour la laverie

Les joueurs et joueuses doivent aussi se partager les terrains d'entraînement et les jardiniers redoublent d'efforts pour que les pelouses restent impeccables. Six personnes sont d'ailleurs mobilisées pour cette tâche et les terrains sont tondus deux fois par jour. 

Mais c'est à la laverie que le défi s'annonce le plus compliqué. Pour laver tous les jours les maillots, shorts et chaussettes pour trois sélections, les employés ont dû s'organiser. "On a investi dans des appareils pour pouvoir faire tourner le linge des trois sélections en même temps", détaille Christophe Bel, responsable d'exploitation. "Cela nécessite également du personnel en plus puisque les trois équipes s'entraînent souvent au même moment."

"C'est un plaisir de se retrouver", assure Didier Deschamps

Si pour le centre d'entraînement, il s'agit d'un véritable défi logistique, pour les joueurs cela signifie surtout la joie de se retrouver. "C'est un plaisir, une opportunité", raconte Didier Deschamps. Les Bleues "sont dans la préparation pour faire la plus belle Coupe du monde possible."

Pour la première fois, un repas en commun a été organisé mercredi soir. Et après le dîner, les trois équipes ont regardé ensemble la finale de la Ligue Europa qui a consacré Chelsea (4-1) face à Arsenal.