Webber ne s'arrête plus

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Yannick SAGORIN , modifié à
F1 - L'Australien signe sa troisième pole de suite, en Turquie.

F1 - L'Australien signe sa troisième pole de suite, en Turquie.Ce n'est pas une surprise, la pole position sera occupée par une Red Bull, dimanche, en Turquie. Trois fois déjà cette saison Sebastian Vettel l'avait verrouillée pour son team, imité par son coéquipier Mark Webber en Malaisie, en Espagne et à Monaco. Ce samedi, le second a pris l'avantage sur le jeune Allemand en plaçant sa RB6 en tête de grille pour la quatrième fois cette année – la troisième consécutive. De quoi donner plus de relief encore à ses deux victoires obtenues ce mois-ci en Catalogne et sur le Rocher.Mark Webber est donc bien l'homme à battre du moment. Relativement discret en essais libres, si ce n'est lors de la seconde session, vendredi, où sa monoplace s'était soudainement immobilisée, l'Australien a attendu patiemment l'exercice des qualifications pour abattre son jeu. Terminant les deux premiers actes dans la roue de son partenaire et portant l'estocade dans les dix dernières minutes, non sans se payer le luxe d'améliorer son temps référence dans son ultime boucle, tandis que Lewis Hamilton – le plus régulier des pilotes du plateau jusqu'alors – lorgnait sa pole virtuelle.Alonso cale en Q2Finalement, le champion du monde 2008 du team McLaren se contentera d'une place en première ligne, dimanche, au côté de Mark Webber. Un affront de plus pour un Sebastian Vettel cantonné au deuxième rang, avec Jenson Button. Lui, le poleman de la précédente édition du Grand Prix de Turquie, celui qui en 2006 avait fait ses grands débuts en F1 à Istanbul Park, en tant que pilote essayeur de l'écurie BMW-Sauber. Dans l'ombre de son coéquipier lors des deux dernières courses, "Baby Schumi" devrait avoir bien du mal ce week-end encore à soutenir la comparaison avec celui qui l'a rejoint en tête du championnat il y a quinze jours.Ce sera sans doute plus vrai encore pour les Mercedes de Michael Schumacher et Nico Rosberg, pourtant placées en embuscade sur la troisième ligne. Derrière, Robert Kubica et Felipe Massa seront à surveiller de près au volant de leur Renault et Ferrari respective. Ce sera plus dur en revanche pour un Fernando Alonso qui n'a pas su franchir le cap de la Q2 et s'est plaint de la compétitivité de sa monoplace sur le circuit stambouliote. Même si le Taureau des Asturies a démontré il y a deux semaines à Monaco, en partant des stands pour finir sixième, qu'il avait de la ressource.