Tour : un Sud-Africain en jaune

Le Sud-Africain Daryl Impey est devenu le premier coureur Africain à endosser le maillot jaune sur le Tour de France.
Le Sud-Africain Daryl Impey est devenu le premier coureur Africain à endosser le maillot jaune sur le Tour de France. © Reuters
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EN UN CLIC - Le Sud-Africain est devenu le premier coureur africain à revêtir le maillot jaune.

Les grosses cuisses : A chacun son jour. Mercredi était celui de Cavendish, jeudi celui de Greipel. Dans une 6e étape conclue sans grande surprise au sprint, entre Aix-en-Provence et Montpellier (176,5 km sans difficulté), l'Allemand Andre Greipel (Lotto-Belissol) s'est montré le plus véloce pour dominer aisément au sprint Peter Sagan, Marcel Kittel et Mark Cavendish. "The Man of Man", pris dans une chute à 30 km de l'arrivée, a payé ses efforts pour recoller au peloton. Il a d'ailleurs "coupé" dans les derniers mètres, reconnaissant la supériorité de ses adversaires.

Regardez le sprint final :

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Celui qui a surpris la patrouille : On pensait que le maillot jaune resterait sur les épaules australiennes de Simon Gerrans vu le profil de l'étape. Mais le coureur d'Orica-GreenEDGE n'a pas pu suivre le rythme effréné des derniers kilomètres, abandonnant cinq précieuses secondes à l'arrivée, tout comme son collègue Albasini. Du coup, c'est leur coéquipier Daryl Impey qui a récupéré la tunique, sans rien faire d'autre que de rester dans le groupe de tête. Et si le maillot de leader "reste dans la famille", ce changement de patron vaut surtout par la nationalité de Daryl Impey. Le Sud-Africain est en effet devenu le premier Africain à porter le célèbre maillot distinctif, et l'Afrique du Sud le 23e pays à avoir un représentant à le revêtir. 

Celui qui a tâté le bitume : Ça sent l'année pourrie pour Astana. La formation kazakhe n'a pas passé une bonne journée, et le mot est faible. Après l'abandon de Kessiakoff à mi-parcours (lire ci-dessous) et de Kashechkin lors de la 3e étape, Astana a vu son leader chuter à 11 kilomètres de l'arrivée à Montpellier. Janez Brajkovic s'est laissé surprendre par un échangeur alors que les équipes s'organisaient pour le sprint final. Le coureur slovène, choqué, le visage et le genou en sang, est resté de longues secondes à terre avant de repartir. Il a finalement franchi la ligne d'arrivée plus de dix minutes après le vainqueur et accuse désormais près de douze minutes sur le maillot jaune et les principaux favoris. Ça fait beaucoup.

Ceux qui ont coulé une bielle : Nacer Bouhanni a dit stop. Victime d'une chute dans la 5e étape mercredi, le coureur de la Fdj.fr ne s'est pas remis de ses blessures. Incapable de suivre le rythme du peloton et rapidement largué, le champion de France 2012 a préféré ranger le vélo à mi-course, alors qu'il se battait tout seul à l'arrière. Mais il n'est pas le seul à avoir fini l'étape en voiture. Le Suédois Frederik Kessiakoff (Astana), , touché notamment à un poignet, a lui aussi abandonné. Deux coureurs avaient déjà mis pied à terre lors de la 3e étape, Andrey Kashechkin (Astana) et Yoann Bagot (Cofidis), et un - Edward King (Cannondale) - était arrivé hors délai lors de la 4e étape. 191 coureurs sont classés jeudi soir.

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Regardez l'abandon de Bouhanni :

Et le voici vu de l'intérieur de la voiture de son équipe :

Le dico du parler sport (930x620)

© Ed.Fetjaine

*La plupart de ces expressions, entendues dans le milieu cycliste, sont attestées par le Dico du parler sport, 2011, éditions Fetjaine.