Toulouse, puissance 4 !

© Reuters
  • Copié
Benoît CONTA , modifié à
COUPE D'EUROPE - Après sa victoire sur Biarritz (21-19), Toulouse est champion d'Europe.

COUPE D'EUROPE - Après sa victoire sur Biarritz (21-19), Toulouse est champion d'Europe.Et de quatre ! Après 1996, 2003 et 2005, le Stade Toulousain s'est adjugé une quatrième victoire en Coupe d'Europe, samedi, au Stade de France, après sa victoire sur un autre club français, Biarritz (21-19). Avec un pack conquérant, et un duo Skrela-Fritz, diablement efficace au pied, les hommes de Guy Novès trouvent donc la consécration européenne, et remportent leur troisième finale européenne face à un autre club français après les succès face Perpignan en 2003, et le Stade Français en 2005.Et si l'adage veut que le rugby toulousain se joue à la main, c'est au pied que Maxime Médard et sa bande ont été chercher ce succès, face à des Biarrots finalement trop timides et limités, hormis sur la poussée de la fin de rencontre. C'est notamment là où on ne les attendait pas forcément que les Rouge et Noir ont fait la différence, à la mêlée. Avec un pack ultra-dominateur, les Toulousains ont en effet désintégré leurs adversaires à la conquête, pour autant de munitions disponibles pour aller marquer les points.Novès: "une merveilleuse réaction"Et ces points, c'est finalement grâce à la botte de David Skrela et Florian Fritz que William Servat et ses compères ont été les chercher. Avec trois drops et quatre pénalités, cela fut amplement suffisant pour renvoyer le BO à ses études. Pour le BO, la défaite est logique, malgré le seul essai de la rencontre inscrit en fin de rencontre par Karmichael Hunt. Il était alors trop tard pour faire paniquer une défense toulousaine bien décidée à ne pas lâcher le morceau et revivre une nouvelle saison blanche."Sur ce qu'on a montré, c'est une victoire méritée. On a montré beaucoup de solidarité. C'est une merveilleuse réaction de mes joueurs par rapport à la semaine dernière (et l'élimination en Top 14, ndlr)", se réjouissait Guy Novès sur France 2, au coup de sifflet final. "C'était la priorité, on a rempli notre contrat", lâchait pour finir le technicien, à la joie tout en retenue. Avec ce succès et après le Grand Chelem des Bleus au Tournoi des 6 nations, le ciel est bleu sur le rugby français.