Salmon: "On ne pourra pas l'oublier..."

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Propos recueillis par Thomas PISSELET , modifié à
Marqué par la défaite de Limoges contre Chalon-sur-Saône (71-79), ce dimanche à Bercy, en finale de la Coupe de France, Aurélien Salmon aura du mal à effacer de sa mémoire une saison "catastrophique" pour le CSP. Toutes les réactions d'après-match.

Marqué par la défaite de Limoges contre Chalon-sur-Saône (71-79), ce dimanche à Bercy, en finale de la Coupe de France, Aurélien Salmon aura du mal à effacer de sa mémoire une saison "catastrophique" pour le CSP. Toutes les réactions d'après-match. Aurélien Salmon (intérieur, Limoges) "Ça s'est surtout joué sur l'adresse. En deuxième mi-temps, on a eu des trous, on a trop gardé la balle individuellement. On est super déçu, on avait vraiment à coeur de gagner quelque chose pour notre public. Mais ils n'ont pas paniqué, même à -7 ou -8, ils ont gardé la même intensité durant tout le match. Nous non plus, on n'a pas lâché, mais eux ils ont accéléré en deuxième mi-temps et on n'a plus mis nos shoots extérieurs. A l'orgueil, on est revenu au maximum mais bon, ça n'a pas suffi. [...] On ne pourra pas oublier cette saison, qui a été catastrophique pour nous. Ça a été difficile dès le début, il y a eu beaucoup de changements dans l'équipe. On ne pourra pas l'effacer. C'est pour ça que cette défaite sera deux fois plus dure à digérer." Zare Markovski (entraîneur, Limoges) "Je ne pense pas que Limoges ait faibli, au contraire. L'intensité a été la même tout au long du match. C'est Chalon qui a su élever son niveau en deuxième mi-temps. Il y a eu un gros manque de paniers à l'intérieur. Des points dans la raquette aurait permis de combler notre déficit de rotation." Nicolas Lang (ailier, Chalon-sur-Saône) "C'est génial pour toute la ville, quand on voit les supporters qui se sont déplacés, on avait des frissons dès l'échauffement. Aux As (en finale contre Gravelines, ndlr), on n'avait pas joué. Là, en deuxième mi-temps, on s'est vraiment lâché. L'apport de Bryant Smith a été précieux à ce moment-là du match. [...] On savait qu'ils avait des gros joueurs, Robert Hite et Cedrick Banks ont mis des gros shoots. Mais on n'a pas paniqué parce qu'on savait qu'avec la fatigue, ce genre de shoots ne rentrent plus généralement, même si Hite a continué à nous en mettre..." Gregor Beugnot (entraîneur, Chalon-sur-Saône) "Le gros problème, c'est qu'on a un groupe jeune et qu'une finale de Coupe de France, c'est énormément de pression. En plus, ce n'était pas une mince affaire, on restait sur un échec (à la Semaine des As, ndlr). L'objectif, c'était donc d'enlever un maximum de pression aux joueurs et d'être positif. On a trouvé un banc très important, avec Bryant Smith notamment. Et puis c'est le premier trophée du club. C'est important dans la construction du club et dans la politique qu'on veut mener avec les jeunes. Cette équipe méritait de gagner quelque chose, les joueurs travaillent beaucoup. S'il n'y avait pas eu de trophée, il y aurait eu un doute sur l'avenir."