Saint-Étienne et Toulouse repêchées

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A.L. , modifié à
Michel Platini, le président de l'UEFA, a annoncé, jeudi à Nyon, que les villes de Saint-Étienne et de Toulouse étaient repêchées pour l'Euro 2016, organisé en France. Le nombre de stade retenus passe ainsi de neuf à onze. Le 20 mai dernier, la conseil fédéral de la FFF avait choisi Félix-Bollaert et Marcel-Picot au détriment de Geoffroy-Guichard et du Stadium Municipal. Les deux perdants avaient fait appel de cette décision.

Michel Platini, le président de l'UEFA, a annoncé, jeudi à Nyon, que les villes de Saint-Étienne et de Toulouse étaient repêchées pour l'Euro 2016, organisé en France. Le nombre de stade retenus passe ainsi de neuf à onze. Le 20 mai dernier, la conseil fédéral de la FFF avait choisi Félix-Bollaert et Marcel-Picot au détriment de Geoffroy-Guichard et du Stadium Municipal. Les deux perdants avaient fait appel de cette décision. Changement de programme ! Initialement recalées par le conseil fédéral de la Fédération française de football (FFF), les villes de Saint-Étienne et de Toulouse ont finalement été repêchées pour accueillir l'Euro 2016 en France, le premier à vingt-quatre pays. C'est cette nouveauté qui aurait, notamment, fait pencher la balance lors de la troisième réunion de l'année du Comité exécutif de l'UEFA, ce jeudi, à Nyon (Suisse). C'est Michel Platini, le président de l'instance européenne, qui a annoncé la nouvelle à la presse, en fin de journée. Avec Geoffroy-Guichard et le Stadium Municipal, le nombre de stades retenus pour organiser le tournoi passe donc de neuf à onze. Saint-Étienne et Toulouse rejoignent ainsi Bordeaux, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Nice, Paris et Saint-Denis sur la liste des enceintes qui accueilleront les cinquante-et-un matches de la compétition. Le 20 mai dernier, le conseil fédéral de la FFF, peut-être influencé par Gervais Martel et Jacques Rousselot, avait choisi Félix-Bollaert et Marcel-Picot aux dépens donc de Geoffroy-Guichard et du Stadium Municipal, gardés en réserve. Un choix jugé injuste par les élus des deux villes, qui avaient fait appel de cette décision. Vendredi, la "3F" devait réexaminer les dossiers, mais l'UEFA a tranché dès jeudi. Martin Malvy, le président de la Région Midi-Pyrénées, a estimé qu'il s'agissait "d'une décision qui s'imposait: la quatrième ville de France a évidemment toute sa place parmi les villes-hôtes. Personne n'avait compris l'étrange classement, par l'UEFA, comme ville-réserve. Le bon sens a triomphé, je m'en réjouis et je confirme naturellement l'engagement pris par la Région de participer aux investissements nécessaires, qui serviront d'ailleurs ultérieurement à d'autres disciplines".