Ragot décroche l'or

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Au lendemain de la médaille d'argent de Julien Absalon qui visait un cinquième titre mondial en Australie, la belle surprise est venue dimanche d'Emmeline Ragot qui est devenue à 23 ans championne du monde de VTT en descente. Et la Française a bien du mal à réaliser l'exploit qu'elle a réalisé à Canberra. Chez les messieurs, Fabien Barel a échoué au pied du podium.

Au lendemain de la médaille d'argent de Julien Absalon qui visait un cinquième titre mondial en Australie, la belle surprise est venue dimanche d'Emmeline Ragot qui est devenue à 23 ans championne du monde de VTT en descente. Et la Française a bien du mal à réaliser l'exploit qu'elle a réalisé à Canberra. Chez les messieurs, Fabien Barel a échoué au pied du podium. On attendait la médaille d'or pour Julien Absalon, qui fut finalement argenté samedi, mais on n'imaginait absolument pas un tel destin doré pour Emmeline Ragot. La Française, certes 3e des derniers Mondiaux de descente en VTT, n'avait jamais remporté la moindre course à l'échelle mondiale avant de triompher dimanche à Canberra à l'issue d'un tracé de 2.1 kilomètres bouclé en un petit peu moins de trois minutes (2'50"05). Championne du monde chez les Juniors en 2002 et 2003, titrée sur le plan national à trois reprises également, en 2003, 2006 et 2008, la native d'Angoulême a décroché la plus belle victoire de sa carrière pour succéder à sa compatriote Sabrina Jonnier, double tenante du titre, mais victime d'une crevaison qui l'a empêchée de défendre ses chances (25e).A l'arrivée, Ragot, interrogée par France Info, exprimait sa surprise. "Cela faisait un moment que j'attendais de gagner une manche de Coupe du monde et finalement je gagne un Championnat du monde, donc tout est bien. Ce n'était pas évident parce que c'était une course où il fallait beaucoup pédaler et avec mon petit gabarit je n'étais pas avantagé. J'ai tout misé sur les parties techniques et les sauts et ça a marché. Je crois que je ne réalise pas que je suis championne du monde et puis je regarde mon maillot et je vois les couleurs de l'arc-en-ciel et je me dis que j'ai peut-être gagné." Son nouveau statut devrait assez vite lui faire réaliser qu'elle est bien, et pour un an minimum, la championne du monde de sa discipline.Si Jonnier n'a pas eu de chance, Floriane Pugin (5e) et Céline Gros (11e) ont contribué au succès de l'équipe de France par équipes. Une bonne nouvelle pour les filles qui ne consolera pas Fabien Barel, au pied du podium de la descente messieurs pour 15 centièmes de secondes. Une course remportée par le Britannique Steve Peat devant le Sud-africain Greg Minnaar et l'Australien Michael Hannah.