Palerme face à ses ambitions

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Martin ROY , modifié à
SERIE A - Le club sicilien s'en va défendre sa 4e place sur la pelouse de l'Udinese.

SERIE A - Le club sicilien s'en va défendre sa 4e place sur la pelouse de l'Udinese. Et si Palerme venait jouer les trouble-fête dans la hiérarchie de la Serie A en titillant les écuries du haut de tableau en cette fin de saison ? A onze journées de la fin de cet exercice 2009-2010, la formation du président Maurizio Zamparini s'est en effet confortablement installée à la quatrième place du championnat reléguant la Juventus Turin à deux points. Capable de dominer l'AC Milan (2-0), la Juve (2-0) hors de ses bases, tout en neutralisant la Roma en début de saison (3-3) et en affichant une belle résistance face au leader interiste malgré l'écart (5-3), Palerme est en train de devenir progressivement l'outsider numéro un de ce championnat italien. Comment ne pas se prendre au jeu de rêver à un billet pour l'Europe la saison prochaine ? Une gratification qui récompenserait l'ensemble des efforts fournis par Igor Budan et consorts jusqu'alors mais qui est loin d'être acquise tant la route s'avère encore longue et périlleuse jusqu'à la 38e levée de Serie A, à commencer par ce déplacement, dimanche à l'occasion de la 28e levée de championnat, sur le terrain de l'Udinese qui, selon Fabrizio Miccoli, ne s'annonce guère aisé. Miccoli, oublié de la sélection nationale Véritable poison pour les défenses adverses, l'ancien lutin turinois est régulièrement décisif cette saison. Aligné aux côtés d'un Edison Cavani pas en reste, Miccoli a su étaler l'étendue de ses qualités techniques avec son club lors de cette première partie de championnat. Apparemment pas suffisamment pourtant pour réintégrer la Squadra Azzura. "Pourquoi je ne suis pas convoqué en équipe nationale ? Il faut le demander à Lippi, mais je vais tout faire pour continuer d'avancer. Si je dois être sincère, cela me fait mal, je voudrais au moins être pris en considération", confesse l'artificier de Palerme. Néanmoins, malgré ses trente ans, Miccoli reste un attaquant de talent et il pourrait bien apporter une certaine expérience à sa sélection nationale. A lui désormais de persévérer afin de se faire une place parmi les Di Natale, Quagliarella, Pazzini, Gilardino ou encore Borriello. Certes, la compétition sera rude, mais l'espoir demeure de retrouver ses compatriotes lors du Mondial 2010.