Moncoutié peu enfin sourire

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Battu dans le dernier kilomètre par Cunego dans la montée de l'Alto de Aitana la semaine dernière, David Moncoutié est cette fois-ci allé au bout et a décroché la victoire au sommet de la Sierra Nevada lors de la 13e étape de la Vuelta. En tête, Valverde contrôle la course.

Battu dans le dernier kilomètre par Cunego dans la montée de l'Alto de Aitana la semaine dernière, David Moncoutié est cette fois-ci allé au bout et a décroché la victoire au sommet de la Sierra Nevada lors de la 13e étape de la Vuelta. En tête, Valverde contrôle la course.Les routes espagnoles réussissent bien à David Moncoutié. Huitième de la Vuelta l'an dernier et porteur du maillot de meilleur grimpeur, le coureur de la formation Cofidis attendait avec impatience de pouvoir se montrer aux avant-postes. La déception de sa deuxième place à l'Alto de Aitana digérée, le Français est reparti à l'attaque ce samedi, lors de la 13e étape qui menait les coureurs au sommet de la Sierra Nevada.Et cette fois-ci, pas de Cunego pour lui voler la victoire. Le natif de Provins s'est imposé en solitaire, à la pédale, résistant au retour des favoris. Au passage sur la ligne d'arrivée, le large sourire sur son visage en disait long sur sa fierté, lui qui a évoqué une possible retraite à l'issue de la saison. Ce nouveau bon résultat pourrait peut-être le faire changer d'avis.Le menu de la journée s'annonçait pourtant copieux pour le peloton avec cinq ascensions répertoriées, dont deux cols de première catégorie (Puerto de la Ragua et l'Alto de Monachil), avant la montée finale vers Sierra Nevada. Pas de quoi effrayer Moncoutié qui se projetait vers l'avant en compagnie de huit autres coureurs parmi lesquels figuraient son coéquipier Rein Taaramae et Joaquin Rodriguez, éclaireur pour son leader à la Caisse d'Epargne, Alejandro Valverde.Evans lâche priseConsolidant son maillot à pois, Moncoutié ne lésinait pas sur les efforts. Parti seul dans la montée de l'Alto de Monachil, le protégé d'Alain Deloeuil montait à un rythme soutenu, alors que ses anciens compagnons d'échappée se faisaient avaler par le groupe des favoris. Avec plus de quatre minutes d'avance à 10 kilomètres du but, il profitait de la tergiversation entre les leaders pour rallier l'arrivée en vainqueur.Le grand perdant du jour, c'est bien malgré lui Cadel Evans. Avant d'aborder la montée finale, l'Australien a été victime d'un ennui mécanique, l'obligeant à changer de vélo. Mais le temps de la manoeuvre et le groupe Valverde avait déjà filé, trop content de laisser sur le bas-côté un candidat à la victoire à Madrid. A l'arrivée, Evans abandonne plus d'une minute sur Valverde et recule à la quatrième place du général.