Metz avance doucement

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Yannick SAGORIN , modifié à
LIGUE 2 - Le club lorrain a concédé le nul sur la pelouse de Strasbourg (1-1).

LIGUE 2 - Le club lorrain a concédé le nul sur la pelouse de Strasbourg (1-1). Certes Metz perd peu, mais Metz ne progresse pas pour autant vers son objectif: la promotion. Ces cinq dernières journées, outre leur revers devant Guingamp, les Lorrains ont partagé les points à quatre reprises. Une cadence correspondant davantage au rythme des clubs que la formation chère à Carlo Molinari a affrontés dernièrement: des clubs qui à l'image de Strasbourg sont davantage concernés par la lutte pour le maintien en cette fin de saison. De quoi rappeler de bien mauvais souvenirs aux pensionnaires de Saint-Symphorien, eux qui l'an dernier ont manqué l'ascenseur pour l'élite alors qu'ils comptaient cinq unités de plus que le quatrième à huit journées du verdict. Bien décidés à ne pas connaître les mêmes tourments que la saison passée, les Messins sont pourtant entrés de plain-pied dans la rencontre lundi. Une pression initiale qui s'est traduite d'emblée par l'obtention de nombreux coups de pied arrêtés. Bien que constante dans cette première période, la domination des Grenats, tout de rose vêtus pour l'occasion, passe alors immanquablement par la botte arrêtée de Mutsch. A l'approche de la demi-heure de jeu, c'est encore lui en effet qui trouve Vivian au second poteau, ce dernier n'accrochant toutefois pas le cadre alsacien de sa reprise (26e). Strasbourg se fait opportuniste Lors de ces trente premières minutes, les locaux, eux, n'ont pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Si ce n'est ces frappes de Bah et Brahmia en début de match, l'une directement sur Marichez (8e), l'autre hors cadre (11e). Ce qui n'empêche pas le Racing de trouver la faille au plus fort de la poussée lorraine. A la retombée d'un corner mal dégagé par le défense messine, Othon prend sa chance des 18 mètres ; une frappe écrasée qui se transforme en passe décisive pour Carvalho. Opportuniste, le Sénégalais tacle alors le cuir et trompe la vigilance de Marichez (1-0, 31e). Après le repos, les hommes d'Yvon Pouliquen ne relâchent cependant pas leurs efforts. Très vite, leur obstination paye puisque Mendy, une nouvelle fois de la tête, finit par trouver la faille, non sans le concours de Maire, après un bon travail de Pied côté droit (1-1, 56e). A cet instant, la mainmise lorraine sur les débats ne se dément plus, même si les Alsaciens s'efforcent de donner le change – témoin ce but de Gueye logiquement refusé pour une main au préalable de l'attaquant strasbourgeois (69e). Seulement la domination messine demeure stérile. Au final, le FC Metz repart de la Meinau avec un point en poche, mais en a surtout oublié deux au passage. Fâcheux, alors qu'Arles-Avignon pointe à deux longueurs seulement de cette précieuse troisième place que les coéquipiers de Wiltord occupent depuis la 23e levée – Angers et Nîmes n'accusant eux que trois unités de retard. En face, le point du match nul a sans doute meilleur goût. Les Strasbourgeois comptant désormais six points d'avance sur le premier relégable castelroussin.