Les cadors mènent la danse

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Martin ROY , modifié à
Les deux leaders de la saison régulière, Tours et Poitiers, ont fait respecter leurs rangs face à Cannes (3-2) et Sète (3-0), samedi à l'occasion des demi-finales aller de la Ligue A. Si les Tourangeaux ont dû batailler pour venir à bout des Azuréens (18-25, 29-27, 19-25, 25-14, 15-5), les Poitevins n'ont en revanche pas eu à forcer leur talent pour se défaire de l'Arago en trois manches sèches (25-17, 25-15, 26-24).

Les deux leaders de la saison régulière, Tours et Poitiers, ont fait respecter leurs rangs face à Cannes (3-2) et Sète (3-0), samedi à l'occasion des demi-finales aller de la Ligue A. Si les Tourangeaux ont dû batailler pour venir à bout des Azuréens (18-25, 29-27, 19-25, 25-14, 15-5), les Poitevins n'ont en revanche pas eu à forcer leur talent pour se défaire de l'Arago en trois manches sèches (25-17, 25-15, 26-24). Si certains observateurs avaient déjà fait du TVB le futur champion de France à la mi-saison, l'AS Cannes a laissé entrevoir, malgré son revers concédé chez le leader de la saison régulière (2-3), samedi en demi-finale aller de Ligue A, qu'il n'avait pas l'intention d'endosser un simple rôle de figurant dans ces play-offs. Auteurs d'un début de match canon sur le parquet du champion de France en titre, grâce notamment au rendement de haut calibre de Marien Moreau (21 points), les Azuréens ont progressivement levé le pied pour au final s'incliner en cinq manches (18-25, 29-27, 19-25, 25-14, 15-5). Un revers rempli de promesses pour les protégés de Laurent Tillie, qui auront un coup à jouer lors de la confrontation retour sur leurs terres, face à un ogre tourangeau qui semble montrer ses limites depuis quelques rencontres, à l'instar de sa victoire glanée au forceps face à Montpellier lors des quarts de finale (3-2, 3-2). "On a gagné donc tout va bien, confessait le central du TVB, Petr Konecny, sur le site de la Ligue nationale de volley-ball. Mais, comme face à Montpellier, on a très mal débuté la rencontre, en particulier au service. C'est pour cela qu'on perd la première manche puis la troisième. Heureusement, nous nous sommes améliorés dans l'ensemble des secteurs par la suite. En face, les Cannois avaient annoncé toute la semaine qu'ils n'étaient pas favoris. Du coup, ils ont joué sans pression en prenant beaucoup de risque au service et en attaque. C'est vraiment une belle équipe. C'est une victoire difficile." Une chose est sûre, le récent vainqueur de la Coupe de France devra montrer un autre visage, dans une semaine sur la côte d'Azur, s'il veut prétendre à un billet pour la finale et confirmer son hégémonie sur le championnat. D'autant qu'il en est un qui n'est pas décidé à voir le sacre lui échapper cette saison. S'il a dû batailler pour arriver à prendre la mesure du promu nantais lors du tour précédent, Poitiers a relancé la machine de fort belle manière face à Sète (3-0). Trois manches sèches (25-17, 25-15, 26-24) auront suffi au dauphin de la saison régulière, pour surclasser des Sétois trop peu entreprenants pour espérer avoir une carte à jouer lors de ce premier round d'observation. "Lorsqu'on commence difficilement les play-offs et que l'on gagne, ça peut être un déclic pour la suite", avouait le pointu poitevin, Antonin Rouzier, visiblement désireux de mener sa troupe vers la victoire pour sa dernière saison à Poitiers. Un beau cadeau d'adieu en perspective...