Les Français ne veulent pas faire de la figuration

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Quarante-et-un Français seront au départ du Tour de France samedi à Monaco. Si peu de coureurs tricolores peuvent prétendre terminer dans les dix premiers du classement général, beaucoup espèrent décrocher une étape, voire porter le maillot jaune pendant quelques jours.

Quarante-et-un Français seront au départ du Tour de France samedi à Monaco. Si peu de coureurs tricolores peuvent prétendre terminer dans les dix premiers du classement général, beaucoup espèrent décrocher une étape, voire porter le maillot jaune pendant quelques jours.Depuis 1985 et le dernier des cinq succès de Bernard Hinault sur le Tour de France, aucun Français n'est parvenu à atteindre les Champs-Elysées avec le maillot jaune sur le dos. Samedi, la 96e édition de la Grande Boucle s'élancera de Monaco et aucun Tricolore ne semble en mesure de rivaliser avec les principaux favoris, Alberto Contador, Carlos Sastre, Lance Armstrong et autres.Pourtant, avec 41 coureurs engagés, la France est la nation la plus représentée, loin devant l'Espagne (29), l'Italie (15) et l'Allemagne (15) et si une place dans les dix premiers du classement général est hors de portée pour la plupart d'entre eux, le contingent bleu ne souhaite pas faire uniquement de la figuration. Comme lors de l'édition 2008, au cours de laquelle Samuel Dumoulin, Cyril Dessel et Sylvain Chavanel ont tous trois remporté une étape, les prétendants à un succès seront nombreux.De plus, Pierrick Fedrigo et David Moncoutié ont prouvé cette saison lors du Critérium du Dauphiné Libéré, qu'un coureur tricolore était capable de s'imposer lorsque la route s'élève. Si Moncoutié aimerait rééditer sa performance, il a également confié s'être fixé comme objectif de rejoindre Paris avec le maillot à pois de meilleur grimpeur sur les épaules, comme il l'a fait la saison dernière lors du Tour d'Espagne.Le récent champion de France, Dimitri Champion, ne sera en revanche pas présent sur le Tour. Le Rochelais appartient en effet à l'équipe Bretagne-Schuller, qui évolue au niveau Continental et qui n'a pas été invitée par les organisateurs.