La Samp crucifie la Roma

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Rémy DE SOUZA , modifié à
SERIE A - La Roma s'incline face à la Samp (1-2), et laisse l'Inter devant.

SERIE A - La Roma s'incline face à la Samp (1-2), et laisse l'Inter devant. Mis sous pression par la victoire de l'Inter Milan obtenue samedi aux dépens de l'Atalanta Bergame (3-1), L'AS Roma n'avait pas le droit à l'erreur au moment de recevoir la Sampdoria de Gênes dans son bouillant Stadio Olimpico. Une marge de manoeuvre limitée pour des Giallorossi condamnés à la victoire pour pouvoir récupérer le fauteuil de leader confisqué par les Lombards. Auteurs d'une grosse première période, les Romains ont finalement laisser échapper la victoire aux visiteurs, au grand bonheur des hommes de José Mourinho. Pourtant, Francesco Totti et consorts entament le match par le bon bout. Les assauts romains se succèdent inlassablement sur le but d'un Storari au four et au moulin. Le portier italien voit d'abord un improbable retourné acrobatique de Juan rater le cadre (10e) avant de s'employer sur un tir en volée de Perrotta (12e). Le dernier rempart doit pourtant s'incliner lorsque Totti croise parfaitement sa reprise du gauche sur un centre en retrait de Vucinic (1-0, 14e). Buteur dans son jardin pour la première fois depuis le 25 novembre, le capitaine de la Louve montre les crocs et contraint Storari à une nouvelle parade sur un tir du gauche en angle fermé, consécutif à un nouveau caviar de Vucinic (20e). Et Pazzini signe le doublé La donne du premier acte est simple: la Roma domine outrageusement les débats et l'arrière-garde locale se montre impériale sur les rares contres de la Samp. Les Giallorossi bénéficient même des jambes de feu de Ménez mais le Français bute sur Storari d'un puissant tir repris par Totti, hors-cadre (30e). L'ancien Monégasque bénéficie ensuite d'une nouvelle passe de Vucinic pour décocher une demi-volée qui passe de peu à côté (38e). Supérieure à une Samp réduite au rôle de faire-valoir, la Roma regagne néanmoins les vestiaires avec un petit but d'avance. Un avantage limité qui disparaît quelques minutes après le retour des vestiaires, la faute au réveil du détonnant binôme offensif génois, Cassano-Pazzini. Le premier dépose le ballon sur la tête du second qui ne se fait pas prier pour remettre les deux équipes à égalité (1-1, 52e). En lice pour une qualification pour la prochaine Ligue des champions, les visiteurs prennent confiance en même temps que des initiatives, à l'instar de Palombo qui place un tir lointain à quelques centimètres des montants (55e). La Samp retrouve des couleurs jusqu'à placer un contre assassin dans les dernières minutes. Parfaitement servi depuis l'aile gauche par Mannini, Pazzini réduit l'Olimpico au silence en se jetant promptement (1-2, 85e).