Alors que la plupart des équipes commencent à prospecter en vue de la saison prochaine, la formation Caisse d'Epargne s'est très vite placée sur le marché des transferts en faisant signer Christophe Moreau pendant le Tour de France. L'équipe franco-espagnole vient d'enrôler Juan Mauricio Soler. En attendant Alberto Contador ? Forcément déçue de ne pas avoir pu se mettre plus en avant sur le Tour de France, avec la seule victoire d'étape de Luis-Leon Sanchez à Saint-Girons à se mettre sous la dent, l'équipe Caisse d'Epargne est passée à l'offensive sur le marché des transferts. Orpheline sur le Tour de son leader Alejandro Valverde, interdit de participer en raison du court passage du peloton en Italie, la formation managée par Eusebio Unzue a rapidement tourné la page.Si l'avenir immédiat passe par la Vuelta, où Valverde entend inscrire le premier grand Tour à son palmarès, les dirigeants ont déjà le regard tourné vers 2010. Convaincants pour faire sortir de sa retraite annoncée Christophe Moreau avant même qu'il y soit rentré, Unzue et ses quatre directeurs adjoints, dont Yvon Ledanois, ont mis la main en ce début de semaine sur Juan Mauricio Soler.Le rêve ContadorLa Caisse d'Epargne espère relancer le Colombien, meilleur grimpeur de la Grande Boucle voilà deux ans, mais qui n'a jamais vraiment confirmé, la faute en partie à des blessures à répétition. Soler s'est engagé pour un an et pourrait devenir un allier précieux de Valverde dans les grandes courses à étapes.Seulement, Valverde sera-t-il encore le leader de la formation de l'écureuil la saison prochaine ? Pas à l'abri d'une suspension de deux ans, le Murcian ne sait pas de quoi son avenir sera fait. Pour parer à toute éventualité, les dirigeants de l'équipe lorgnent sur un autre coureur pouvant assumer le rôle de leader et ils n'ont pas jeté leur dévolu sur le moins côté, puisque Alberto Contador en personne se trouve dans leur viseur. Un transfert qui s'annonce néanmoins difficile à réaliser.Il doit déjà se libérer de son contrat avec Astana. Nous cherchons de notre côté un deuxième sponsor pour pouvoir réaliser l'opération." Deux conditions indispensables pour s'attacher les services du double vainqueur du Tour qui, à ce rythme-là, n'a pas fini de se retrouver au centre des rumeurs tant qu'il n'aura pas officiellement éclairci sa position.