JO de Rio 2016 : le programme de lundi

Renaud Lavillenie (1280x640) Franck FIFE/AFP
Renaud Lavillenie avait le sourire, samedi, après les qualifications de la perche. © Franck FIFE/AFP
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Champion olympique à Londres en 2012, le Français Renaud Lavillenie va tenter de conserver son titre, lundi, à la perche.

Comme Teddy Riner, il domine sa discipline depuis de longues années. Comme Teddy Riner, il était champion olympique avant d'arriver à Rio. Comme Teddy Riner, il espère conserver son titre. Renaud Lavillenie disputera la nuit prochaine la finale de la perche, l'événement athlétique de la journée avec les finales du 400 m femmes et 800 m hommes.

  • L'événement : Lavillenie pour l'histoire

Renaud Lavillenie va une nouvelle fois tenter de faire mieux que l'Ukrainien Sergeï Bubka. Deux ans et demi après avoir effacé le record du monde de la légende de la perche (6,16 m), l'athlète tricolore sera en piste lundi soir (dans la nuit de lundi à mardi en France, 1h35) pour un deuxième titre olympique après celui obtenu à Londres. Bubka, champion olympique à Séoul en 1988 (l'URSS avait boycotté les Jeux de 1984), avait manqué la passe de deux en 1992 (11ème) et en 1996 (blessé, il n'avait pas tenté le moindre saut).

Lavillenie, qui a signé les deux meilleures performances de la saison (5,96 m et 5,95 m), part favori du concours. La menace viendra d'Amérique du Nord, avec l'Américain Sam Kendricks et le Canadien Shawn Barber. Avec deux titres olympiques consécutifs, Lavillenie rejoindrait dans la légende l'Américain Bob Richards, seul perchiste à avoir réussi cet exploit (1952 et 1956). Il sera toujours temps ensuite de partir à la conquête d'un premier titre mondial en plein air, l'an prochain, à Londres. Bubka, lui, en compte six.

  • Et aussi…

Le spectacle promet également d'être au rendez-vous lors de la finale du 800 m. Le Kényan David Rudisha, meilleur performeur de l'année,  partira avec les faveurs des pronostics mais l'Algérien Taoufik Makhloufi et le Français Pierre-Ambroise Bosse, auteurs tous les deux de leur meilleur temps de la saison samedi lors des demi-finales (1'43"85), auront également leur mot à dire. Ajoutez à ce casting deux autres Kényans (Alfred Kipketer et Ferguson Rotich) et un Américain ambitieux (Clayton Murphy) et vous obtenez une finale d'une incroyable densité.

Côté féminin, la grande finale du jour sera le 400 m. L'Américaine Allyson Felix, championne du monde en titre, va tenter d'ajouter la médaille d'or olympique à son impressionnant palmarès. La Californienne, qui a manqué la qualification pour le 200 m lors de ces Jeux pour un centième seulement, aura pour principale adversaire la Bahamienne Shaunae Miller, meilleure performeuse mondiale de l'année en 49"55. Dimanche, en demi-finales, l'Américaine a dominé son adversaire de 24 centièmes (49"67 contre 49"91). Voilà qui promet pour la finale, lundi, qui aura lieu en fin de programme (3h45 en France).

  • L'anecdote : Muller guérie du mal de mer

Après les épreuves en piscine, place au grand large en natation. Les épreuves d'eau libre débutent en effet lundi avec le marathon féminin (dix kilomètres). Championne du monde en 2015 et championne d'Europe 2016 sur cette même distance, la Française Aurélie Muller figure parmi les favorites. Originalité : la native de Sarreguemines (on devrait donc voir le fameux drapeau bleu-blanc-rouge au bord du bassin) a dû être soignée l'an dernier contre… le mal de mer, dont le terme scientifique est naupathie. Ce mal lui a été diagnostiqué après l'épreuve préolympique disputée à Rio l'an dernier dans une eau très agitée. Désormais guérie, elle n'a plus le mal de mer mais la soif de l'or.

  • Le chiffre : six, comme le nombre d'épreuves de l'omnium

Si vous n'êtes pas très familier du cyclisme sur piste, vous ne connaissez peut-être pas l'omnium. Derrière ce terme latin qui signifie "toutes choses" se cache logiquement une discipline qui regroupe plusieurs épreuves. Elles sont au nombre de six, disputées sur deux jours : trois le premier, trois le second. L'omnium regroupe le tour lancé, la course aux points, la course à l'élimination, la poursuite individuelle, le scratch (une course de 15 km) et le contre-la-montre. À Rio, les hommes sont à mi-parcours et les femmes débutent lundi. Dans les deux cas, la France y possède de belles chances de médailles, avec Thomas Boudat chez les hommes (il est leader après la première journée) et Laurie Berthon chez les femmes.

Les médailles du jour :

14 heures : Natation - Marathon femmes (10 km)
15 heures : Équitation - Dressage
15h40 : Athlétisme - Marteau femmes
16h15 : Athlétisme - 3000 m steeple femmes
18h05 : Voile - Laser hommes et Laser radial femmes
19h heures : Gymnastique - Anneaux hommes
19h54 : Gymnastique - Saut hommes
20h46 : Gymnastique - Poutre femmes
22h23 : Cyclisme sur piste - Omnium hommes
22h38 : Lutte gréco-romaine - Moins de 85 kg hommes
23h31 : Lutte gréco-romaine - Moins de 130 kg hommes
Minuit : Haltérophilie - Moins de 105 kg hommes
1 heure : Boxe - Moins de 91 kg hommes
1h35 : Athlétisme - Perche hommes
3h25 : Athlétisme - 800 m hommes
3h45 : Athlétisme - 400 m femmes