Huet à tout prix

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Thomas PISSELET , modifié à
NHL - Cristobal Huet, trop coûteux pour Chicago, pourrait bien changer de club cet été.

NHL - Cristobal Huet, trop coûteux pour Chicago, pourrait bien changer de club cet été. La Stanley Cup sous la Tour Eiffel, Cristobal Huet l'a fait ! Premier Français à avoir soulevé le trophée réservé aux champions NHL, le gardien des Chicago Blackhawks a eu le droit, comme tous ses autres coéquipiers titrés en juin dernier face aux Philadelphia Flyers, de passer vingt-quatre heures avec la coupe et en a donc profité pour la présenter à ses fans. Mais malgré son grand sourire, lundi au Trocadéro, Cristobal Huet ne devait pas avoir les idées claires. Car le sacre des Hawks, leur premier depuis quarante-neuf ans, ne l'a pas mis à l'abri. Bien au contraire. Alors qu'il lui reste deux ans de contrat, le Grenoblois est poussé vers la sortie. Son salaire, à hauteur de 5,625 millions de dollars, est bien trop important pour la masse salariale de la franchise de l'Illinois, qui a déjà dû se séparer de nombreux joueurs dont Dustin Byfuglien et Antti Niemi, le goalie qui avait pris au Tricolore la place de titulaire juste avant les derniers playoffs. "Si les Hawks me libèrent, l'Europe est une possibilité que nous étudierons" Trop cher pour n'être qu'un remplaçant, et plus assez performant aux yeux de ses dirigeants pour être aligné d'entrée de match, Cristobal Huet risque de plier bagages. "Mon futur ne sera sûrement pas à Chicago, a-t-il déclaré sur les ondes de Sports Extra, lundi. Les équipes n'ont plus beaucoup de flexibilité par rapport au plafond salarial et je ne peux rien faire pour changer la situation." S'il espère bien sûr rester en NHL, le gardien français doit se faire une place dans un marché où les joueurs à son poste sont nombreux. Un marché qu'Antti Niemi a d'ailleurs rejoint de manière assez surprenante vu ses bonnes performances. Quelles sont ses options ? Rester à Chicago, dans l'ombre du vétéran fraîchement recruté Marty Turco, ne lui donnerait pas plus qu'une place sur le banc. Rien de très tentant, donc. Un départ apparait alors comme la seule alternative possible. Pour aller où ? "Les Blackhawks ont les cartes en main, a-t-il ajouté. Je me prépare pour l'ouverture du camp et on étudiera toutes les possibilités si rien ne bouge. On demandera alors sûrement un transfert. Si les Hawks me libèrent, l'Europe est une possibilité que nous étudierons. Mais ça m'embêterait de devoir prendre une pause dans ma carrière pour des raisons financières."