He is the Man !

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Mark Cavendish a remporté, au sprint, la onzième étape du Tour de France 2009, disputée entre Vatan et Saint-Fargeau. Le sprinteur de l'île de Man lève donc les bras pour la quatrième fois sur cette Grande Boucle et endosse du même coup le maillot vert.

Mark Cavendish a remporté, au sprint, la onzième étape du Tour de France 2009, disputée entre Vatan et Saint-Fargeau. Le sprinteur de l'île de Man lève donc les bras pour la quatrième fois sur cette Grande Boucle et endosse du même coup le maillot vert.On prend le même... et on recommence. Mark Cavendish ne laisse rien aux autres et remporte sa quatrième étape pour autant de sprints disputés par le Britannique. Une nouvelle fois impérial dans la dernière ligne droite, le natif de l'île de Man a pu constater à quel point il était intouchable dans cet exercice, malgré un final en légère montée. Auparavant, l'échappée du jour s'était créé suite à un fait de course et une chute qui a impliqué Jérôme Pineau (Quick Step), Joaquin Rojas (Caisse d'Epargne), Alexandre Pichot (Bbox) et deux coureurs de la Cervelo. Le peloton est alors scindé en plusieurs groupes et Johan Van Summeren (Silence-Lotto) et Marcin Sapa (Lampre) en profitent pour prendre la poudre d'escampette.L'implacable train ColumbiaLes deux hommes ne prennent cependant pas beaucoup d'avance puisque l'écart maximal ne dépasse pas les 4'30. Le peloton, contrôlé par les Ag2r du maillot jaune, et les Columbia du futur maillot vert, maintiennent en effet les fuyards à portée de fusil. C'est donc logiquement qu'à six kilomètres du but, la jonction s'opère et rend le sprint inéluctable.Le train de la Columbia se lance parfaitement et le déraillement, espéré par les adversaires de Cavendish n'a pas lieu malgré une tentative des Milram. Mark Renshaw, le fidèle poisson pilote, lâche donc la bête à deux cents mètres de l'arrivée. Si Tyler Farrar inquiète un temps le maître, il termine finalement deuxième, juste devant Yauheni Hutarovich. Le sprinteur britannique récupère du même coup sa tunique verte, prêtée à Thor Hushovd le temps du passage dans les Pyrénées. Le maillot jaune, lui, reste sur les épaules de Rinaldo Nocentini.