Vainqueur de la treizième étape du Tour de France dans des conditions climatiques difficiles, Heinrich Haussler a avoué apprécier courir sous la pluie. De son côté, son compagnon d'échappée, Sylvain Chavanel, a confessé avoir été victime d'une crise d'hypoglycémie.Heinrich Haussler (Cervélo): "J'apprécie ce temps, je ne suis pas dérangé par la pluie. C'était très difficile car il y avait beaucoup de bons coureurs dans l'échappée. De jours en jours, je me sens de plus en plus fort, donc avec un temps favorable pour moi, c'était le bon moment."Rinaldo Nocentini (Maillot jaune): "Je remercie l'équipe, qui a fait du bon travail, et grâce à qui tout s'est bien passé aujourd'hui. Le temps a rendu la course très difficile, c'était dangereux pour tout le monde, surtout dans la descente, c'est sans doute pour cela qu'il n'y a pas eu d'attaques."Thor Hushovd (Cervélo): "Je suis très content pour Haussler. Il le mérite, il a travaillé pour moi durant deux semaines. Il adore ce temps, il a eu la possibilité de gagner, il en a profité."Sylvain Chavanel (Quick Step): "J'étais décidé à aller dans l'échappée aujourd'hui. J'étais très fort en début de course. Ensuite j'ai lâché dans la principale difficulté de la journée, jai eu une grosse hypoglycémie dans le final. J'ai quand même réussi à accrocher une place de quatrième. De toute façon, Haussler était beaucoup plus fort. C'était des conditions difficiles comme à Barcelone, où j'avais été devant également. Apparemment la météo me réussit."Brice Feillu (Agritubel): "Je me sentais bien. J'ai décidé de suivre l'Euskatel en me disant que je pourrais prendre du temps au général. Après j'ai eu une fringale. C'est dommage j'avais de bonnes sensations à la mi-course. Je me suis peut-être senti trop bien, j'ai pensé à manger, mais trop tard. Désormais, j'ai confiance en moi, même si c'est surprenant. Ça confirme les bonnes sensations que je peux avoir d'ordinaire en juillet et août."Johan Bruyneel (directeur sportif Astana):"Il n'y a pas eu d'attaques même si j'en attendais, notamment des frères Schleck. Elles ne sont pas venues mais c'est normal. Les difficultés étaient loin de l'arrivée et il faisait froid. C'était finalement une journée idéale pour nous même si Yaroslav Popovych a cassé sa roue dans la montée du col du Platzerwasel."