Garate: "Je ne pensais pas aller au bout"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Alors que la 20e étape du Tour de France, prévue comme la plus palpitante, a accouché d'une souris, Juan Manuel Garate ne boudait pas son plaisir, samedi, après son premier succès sur la Grande Boucle.

Alors que la 20e étape du Tour de France, prévue comme la plus palpitante, a accouché d'une souris, Juan Manuel Garate ne boudait pas son plaisir, samedi, après son premier succès sur la Grande Boucle.Juan Manuel Garate (Rabobank) :"C'est fantastique, j'en ai rêvé la nuit dernière mais j'étais inquiet dans les derniers kilomètres. Le dernier kilomètre a été le plus long de ma vie mais j'ai quand même attaqué une dernière fois avant l'arrivée. Au début de l'ascension, franchement, je ne pensais pas aller au bout. Il me manquait une victoire comme ça sur le Tour de France. Je suis heureux pour la Rabobank qui n'avait pas encore eu l'occasion de lever les bras."Andy Schleck (Saxo Bank) :"Je pense que Frank (Schleck) et moi, on avait de bonnes jambes mercredi. J'étais peut-être un peu mieux que lui. Mais Lance Armstrong était très fort mercredi et il n'y avait rien à faire. Après, j'avais un choix à faire entre la victoire d'étape ou aider Frank. Avec ce qu'il a fait pour moi... sans lui je ne serai pas deuxième. J'étais donc là pour lui. Il n'était pas dans son meilleur jour et Armstrong et Wiggins, eux, étaient dans un bon jour."Bjarne Riis (Manager Saxo Bank) :"On ne sait jamais ce qui va se passer. On savait qu'on avait une belle équipe pour viser le podium. C'est déjà très bien, on est tout près. On a quand même gagné trois étapes. Pour nous, c'était un beau Tour. Contador était le plus fort c'est tout. On a essayé mercredi, c'est ça qui compte. C'est déjà bien. Armstrong été bien mercredi et là-dessus on ne pouvait rien faire."Christian Prudhomme (Directeur du Tour de France) :"Je suis dans l'émotion de la montée du Ventoux. Un succès populaire phénoménal, je n'avais jamais vu une telle ferveur, même en tant que journaliste. Sur le scénario de samedi, c'est le rescapé d'une longue échappée qui est allé au bout comme Richard Virenque en 2002. Je suis satisfait de ce que j'ai vu."Christophe Le Mével (Française des Jeux) :"Je suis vraiment content d'avoir terminé cette étape. J'ai vraiment géré avec Astarloza. Il y a eu un coup de bordure au pied du Ventoux et je me suis bien placé. J'ai vraiment monté à un bon train sans aller dans le rouge. Il ne fallait pas que je pète en plein milieu de la montée. Je suis content de ma montée car j'ai bien géré. C'est une bonne chose, je suis content."