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Fignon: "Une belle victoire française"

Rédaction Europe1.fr - Mis à jour le . 1 min
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En remportant la neuvième étape du Tour de France, Pierrick Fédrigo a signé le troisième succès français dans la Grande Boucle 2009. Une performance saluée par Laurent Fignon, consultant pour Europe 1, pour qui le coureur tricolore possède des "qualités qu'il ne soupçonne pas"

En remportant la neuvième étape du Tour de France, Pierrick Fédrigo a signé le troisième succès français dans la Grande Boucle 2009. Une performance saluée par Laurent Fignon, consultant pour Europe 1, pour qui le coureur tricolore possède des "qualités qu'il ne soupçonne pas".Grand animateur et vainqueur de la neuvième étape du Tour de France 2009 entre Saint-Gaudens et Tarbes, dimanche, Pierrick Fédrigo a décroché la deuxième victoire de sa carrière sur la Grande Boucle après un premier succès en 2006. Laurent Fignon, consultant pour Europe 1, a tenu à saluer cette "belle victoire française à Tarbes, la troisième* de ce Tour de France avec un troisième coureur différent" regrettant toutefois que le talentueux cycliste de l'équipe Bbox Bouygues Telecom ne croit pas suffisamment en ses aptitudes."Je crois que Fédrigo a des qualités qu'il ne soupçonne pas. C'est un peu ça le vrai problème. C'est un excellent coureur. Il grimpe bien, il roule bien, il sprinte bien mais il n'y croit pas toujours, il doute souvent. C'est un garçon qui n'a pas confiance en ses moyens et cela lui fait rater pas mal de choses. Il a un beau palmarès mais il aurait pu obtenir le double de ce qu'il a", a déclaré le double vainqueur du Tour de France.Pierrick Fédrigo s'est imposé au terme d'une échappée longue de 148 kilomètres sur un terrain très vallonné où les favoris pour le maillot jaune sont restés cachés au sein du peloton jusqu'à la ligne d'arrivée et le sprint final. Un scénario tout à fait prévisible pour Laurent Fignon."Il fallait s'y attendre. Ce n'était pas une étape de haute montagne puisqu'il y avait 70 Km après le dernier col. On ne peut pas considérer cela comme une grande étape de montagne. Il y avait de beaux cols, l'Aspin et le Tourmalet, mais qui ont été complètement escamotés par les coureurs. Il n'y avait rien d'autre à faire. C'était trop compliqué avec un vent de face durant toute la dernière partie en plus. Cette étape a été parcourue à 39 km de moyenne sans pour autant qu'il y ait de suspicions de quoi que ce soit. Elle s'est déroulée d'une façon totalement prévue", a conclu le consultant pour Europe 1.La chronique de Laurent Fignonenvoyé par Europe1fr. - Découvrez les dernières vidéos de sport.*Après les succès de Thomas Voeckler (Bbox Bouygues Telecom, 5e étape) et Brice Feillu (Agritubel, 7e étape).