Federer, le record du 100

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Par François Quivoron , modifié à
Avant le Masters de Londres, la rédaction dresse le portrait des huit joueurs qualifiés. Roger Federer, quintuple vainqueur de l'épreuve et tenant du titre, entend bien surfer sur sa série de victoires (Bâle et Paris-Bercy) pour terminer la saison sur une bonne note après avoir fait chou blanc en Grand Chelem pour la première fois depuis 2002. Il vise aussi à Londres la 100e finale de sa carrière.

Avant le Masters de Londres, la rédaction dresse le portrait des huit joueurs qualifiés. Roger Federer, quintuple vainqueur de l'épreuve et tenant du titre, entend bien surfer sur sa série de victoires (Bâle et Paris-Bercy) pour terminer la saison sur une bonne note après avoir fait chou blanc en Grand Chelem pour la première fois depuis 2002. Il vise aussi à Londres la 100e finale de sa carrière. Co-détenteur du record de victoires au Masters avec Ivan Lendl et Pete Sampras (5), Roger Federer participe au prestigieux dernier tournoi de la saison pour la dixième fois d'affilée. Et c'est en tenant du titre que le Suisse débarque à Londres, auréolé de deux nouveaux trophées décrochés sur le circuit, à Bâle et à Paris-Bercy la semaine dernière. S'il atteint la finale à l'O2 Arena, ce serait la 100e de sa carrière, avec à la clé un sixième succès au Masters pour devenir la référence du tournoi. Voilà pour les enjeux. Mais c'est un peu plus que cela que va chercher Federer. Pour la première saison depuis 2002, il ne s'est pas imposé en Grand Chelem. Une victoire au Masters sauverait un peu les meubles. Redescendu à la quatrième place mondiale il y a un mois et donc éjecté du podium pour la première fois depuis juin 2003, le Suisse n'a pas réussi à contrecarrer le formidable élan de Novak Djokovic en 2011. Personne n'y est parvenu d'ailleurs. S'il est le seul à avoir battu le Serbe "à la régulière" au terme d'un match somptueux en demi-finale à Roland-Garros, avant d'échouer à un point au même stade à l'US Open, Federer a tout simplement perdu le costume de patron du circuit. Ce n'est pas une nouvelle, mais elle s'est vérifiée un peu plus en 2011. Trois titres de plus à son palmarès (en plus de Bâle et Bercy, il a gagné à Doha en début de saison), c'est peu, comparé à ces années fastes quand il tournait à onze victoires minimum entre 2004 et 2006. Mais à l'image de sa victoire sur Djokovic porte d'Auteuil et celle sur Tomas Berdych au POPB la semaine dernière, l'ancien n°1 mondial retrouve parfois l'éclat de son règne passé. Sans doute le meilleur joueur en indoor du plateau à Londres, Federer y affrontera dès la phase de poules son meilleur ennemi, Rafael Nadal, qu'il a battu en finale il y a un an, mais aussi Jo-Wilfried Tsonga, sa victime à Bercy, et Mardy Fish. Un premier tour relevé pour le Bâlois, qui n'a calé qu'une fois avant les demi-finales de l'épreuve, en 2008 à Shanghai. Et comme ses victoires au Masters vont toujours par deux (2003-04, 2006-07), alors 2011 après 2010 ?