Dupuy impose sa patte

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'équipe de France a réussi un gros coup. Après la victoire des Bleus, samedi, lors du premier test-match contre les All Blacks (27-22), les promesses sont nombreuses. Julien Dupuy, titulaire à la mêlée, en est le parfait exemple. Pourtant, le plus dur arrive car il faudra confirmer samedi prochain à Wellington.

L'équipe de France a réussi un gros coup. Après la victoire des Bleus, samedi, lors du premier test-match contre les All Blacks (27-22), les promesses sont nombreuses. Julien Dupuy, titulaire à la mêlée, en est le parfait exemple. Pourtant, le plus dur arrive car il faudra confirmer samedi prochain à Wellington.Une performance de choix. La victoire du XV de France en terre néo-zélandaise (27-22) en constitue, à coup sûr, une énorme. Il ne s'agit, en effet, que du quatrième succès dans l'histoire du rugby tricolore sur les pelouses du pays au long nuage blanc. La première depuis 1994. De quoi être content de soi. Outre une défense digne d'une muraille infranchissable, l'une des grandes satisfactions de la partie côté français n'est autre que la première prestation de Julien Dupuy avec la tunique frappée du Coq.Pour sa première cape internationale, celui qui a évolué chez les Tigers de Leicester la saison dernière, ne pouvait rêver mieux que cette victoire face au mythe all black. Mais loin, d'être un simple acteur, le joueur âgé de 25 ans ne l'a pas joué petit bras au moment de prendre des initiatives et d'agrémenter le tableau d'affichage avec des coups de pied primés, une des habituelles faiblesses du XV de France.A une pénalité du 100 %Plus d'un aurait craqué après l'annonce d'une titularisation au sein de la formation prête à en découdre avec les Néo-Zélandais. Pas Julien Dupuy qui se sera imposé en patron et qui n'aura finalement manqué qu'une simple pénalité lors des 73 minutes qu'il a passé sur le pré. Au total, c'est un très convenable 2/3 au pied, agrémenté d'un 100 % de réussite (3/3) dans l'exercice des transformations, que l'ancien joueur du Biarritz Olympique a aligné.De quoi faire une entrée fracassante dans les petits papiers du sélectionneur Marc Lièvremont. Seulement maintenant, il ne va pas falloir savourer trop longtemps. L'heure de la confirmation a sonné, pour le demi de mêlée comme pour les Bleus, avec une revanche prévue dès samedi prochain à Wellington.Une déculottée française serait du plus mauvais effet à l'heure où tous les observateurs attendent une certaine régularité dans les résultats d'une équipe qui en manque cruellement depuis la prise de fonctions du trio composé de Marc Lièvremont, Émile Ntamack et Didier Retière. Attention donc au réveil des Blacks qui voudront certainement laver leur honneur après deux défaites de rang face à la France (quart de finale de la Coupe du Monde 2007 et Test-Match 2009).