Contador ferme la porte à Astana

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Après des déclarations fracassantes faisant suite à sa victoire sur le Tour de France, Alberto Contador vient de jeter un nouveau pavée dans la marre de l'équipe Astana. L'Espagnol a refusé une prolongation de contrat mirobolante et pose un peu plus les bases d'une future séparation.

Après des déclarations fracassantes faisant suite à sa victoire sur le Tour de France, Alberto Contador vient de jeter un nouveau pavée dans la marre de l'équipe Astana. L'Espagnol a refusé une prolongation de contrat mirobolante et pose un peu plus les bases d'une future séparation.Selon L'Équipe de vendredi, Alberto Contador aurait refusé une offre d'Astana plus qu'avantageuse portant sur un accord de quatre ans avec, à la clé, un salaire net de quatre millions d'euros par an. Alors qu'il reste encore un an de contrat au maillot jaune ibérique, ce refus stigmatise un peu plus la volonté du champion de quitter une équipe où il ne s'est jamais senti à l'aise."Lors de ce Tour, les jours passés à l'hôtel ont été plus difficiles que ceux passés sur la route." Ces propos sont signés Alberto Contador à la fin d'un Tour de France 2009 qu'il a dominé pour la deuxième fois de sa carrière. A eux seuls, ils résument l'ambiance qu'il a régné au sein de l'équipe Astana durant les trois semaines de la Grande Boucle.Un étrange marasmeOn l'aura compris, le Madrilène n'a que très peu goûté au sort que lui a réservé sa propre formation, plus préoccupée par le fait de mettre dans les meilleures dispositions possibles un certain Lance Armstrong. Après avoir donc réglé ses comptes, le coureur espagnol a continué sur le même chemin en refusant une prolongation de contrat. Une voix qui semble rendre inexorable une séparation entre Contador et l'équipe kazakhe.Seul problème, ce contrat juteux aurait été proposé par un avocat suisse se présentant comme le porte-parole des dirigeants kazakhs. De son côté, Alexandre Vinokourov, de retour de suspension et chef de file des Astana, a avoué son ignorance concernant le dossier. Bref, un flou total sur lequel saute Francisco Contador, frère et agent d'Alberto, pour justifier le refus de l'ancien coureur de la Once: "C'est bien la preuve qu'il est impossible de travailler sereinement dans ces conditions." La volonté de Contador de quitter Astana ne fait plus aucun doute. Les deux parties devront trouver un moyen de s'entendre avant que l'Espagnol ne trouve où rebondir.