Columbia, la machine de guerre

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La navette Columbia n'en finit plus de collectionner les victoires depuis le début de la saison. Dimanche, Mark Cavendish a offert à son équipe une 51e victoire en 2009 en remportant, au sprint évidemment, la deuxième étape du Tour de France à Brignoles.

La navette Columbia n'en finit plus de collectionner les victoires depuis le début de la saison. Dimanche, Mark Cavendish a offert à son équipe une 51e victoire en 2009 en remportant, au sprint évidemment, la deuxième étape du Tour de France à Brignoles.Astana-Saxo Bank. Lance Armstrong, Alberto Contador et Levi Leipheimer d'un côté, les frères Schleck et Fabian Cancellara, le premier maillot jaune de ce Tour 2009, de l'autre. Voilà comment, dans un raccourci volontiers grossier, pouvait-on résumer les contours à venir de cette Grande Boucle. Mais pour ceux qui auraient oublié que près d'un tiers des étapes se disputeront au sprint, comptez sur la Columbia pour animer cette 96e édition autour de l'Hexagone. Il aura fallu attendre la deuxième étape seulement et la victoire de l'inévitable Mark Cavendish pour s'en rappeler. Grande révélation du Tour de France 2008 avec quatre succès, le Britannique est aujourd'hui le porte-drapeau d'une équipe qui gagne. Jugez plutôt : cette victoire à Brignoles, au sprint évidemment, est déjà la 14e de la saison du cycliste le plus rapide au monde qui a notamment décroché quatre étapes sur le Giro, Milan-San Remo ou encore deux étapes du Tour de Suisse cette année. Mais aussi la 51e de la formation Columbia gratifiée d'un 50e succès quelques minutes plus tôt par André Greipel, vainqueur ce dimanche de la première étape du Tour d'Autriche. Jusqu'aux Champs-Elysées ?Symbole de l'incroyable dynamique qui mue cette équipe née des cendres de la T-Mobile, la réaction de Cavendish passé la ligne d'arrivée, tout à sa joie de partager son succès avec ses coéquipiers, preuve que le cyclisme est un sport collectif. Dernier étage de la fusée Columbia, l'ancien pistard sait ce qu'il doit à ceux qui le propulsent sur la ligne d'arrivée, en l'occurrence ce dimanche l'Australien Mark Renshaw, l'Allemand Tony Martin et l'Américain George Hincapie dans les rôles des locomotives. "L'équipe a été superbe, ce sont tous de grands coureurs, appréciait à sa juste valeur Cavendish. Je suis vraiment heureux d'avoir gagné après tout ce qu'ils ont fait pour moi. C'est un travail parfait. La victoire et le maillot vert, je ne pouvais pas être plus comblé."Et avec Bernard Eisel, Maxime Monfort, Michael Rogers, Kim Kirchen ou encore Bert Grabsch dans ses rangs, la Columbia n'a pas finit de faire parler d'elle sur ce Tour. Peut-être même jusqu'aux Champs-Elysées, un des objectifs de Cavendish qui compte bien boucler la boucle. Avec une victoire évidemment.