Cavendish double la mise

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Mark Cavendish a remporté la onzième étape du Tour d'Italie disputée mercredi entre Turin et Arenzo. Courue en partie sur les route de Milan San Remo, cette étape n'a jamais accouché d'échappées probantes et a donc laissé le Britannique conclure le travail au sprint pour sa deuxième victoire sur ce Giro.

Mark Cavendish a remporté la onzième étape du Tour d'Italie disputée mercredi entre Turin et Arenzo. Courue en partie sur les route de Milan San Remo, cette étape n'a jamais accouché d'échappées probantes et a donc laissé le Britannique conclure le travail au sprint pour sa deuxième victoire sur ce Giro.Cette fois il n'y aura pas de polémique pour éclipser sa victoire. Déjà vainqueur de la 9e étape dimanche à Milan, Mark Cavendish a réitéré sa performance mercredi à Arenzano. Mais contrairement à son premier succès, il pourra le savourer à sa juste mesure. Si, dimanche, sa domination était largement passée sous silence suite à la décision du peloton de neutraliser l'étape dans les rues milanaises, son sprint du jour ne souffre d'aucune contestation. Car cette fois le sprinteur de l'île de Mann n'a pas laissé la moindre chance à ses dauphins, Tyler Farrar et Alessandro Petacchi.Cette étape, Chris Horner, 11e au général, ne la verra pas puisque le coureur américain est contraint à l'abandon suite à une blessure à l'épaule contractée lors d'une chute la veille. Propice aux échappées et aux baroudeurs de tous poils, le parcours, qui emprunte sur 70 kilomètres le tracé de Milan San Remo, ne va finalement pas sourire aux audacieux. Ainsi, dans les 100 premiers kilomètres, deux groupes parviennent successivement à prendre la poudre d'escampette mais ils sont finalement rejoints par un peloton au rythme impulsé par les Katusha.Cavendish et Columbia souverainsAlors que Levi Leipheimer se fait des frayeurs en chutant, a priori sans gravité, c'est l'Italien Marco Marzano qui tente sa chance à une trentaine de kilomètres de l'arrivée. Mais le Turchino, sa pente à 6,7% et le travail intensif de Janez Brajkovic pour Astana auront raison de ses efforts. Une fois au sommet, la voie est libre pour les sprinteurs. Si quelques coureurs téméraires comme Yaroslav Popovych tentent bien leur chance, c'est peine perdue devant le train d'enfer mené par les équipes de sprinteurs, dont un David Millar particulièrement présent pour son coéquipier Tyler Farrar. La suite, on la connaît, une suite qui semble être en passe de devenir un grand classique des années à venir. Pour la dixième fois cette saison, Mark Cavendish se fait emmener par un poisson pilote de la Columbia, dimanche Boasson Hagen, ce mercredi Mark Renshaw, jusqu'aux deux cents mètres, pour ensuite finir le travail et lever les bras. Derrière, Farrar et surtout Petacchi, ce dernier pourtant lui aussi vainqueur en début de Giro, ne peuvent que constater les dégâts. On peut également noter la belle cinquième place du sprinteur d'AG2R, Sébastien Hinault.Au classement général, rien ne bouge puisque Danilo Di Luca reste en rose devant Menchov et Rogers. Les choses devraient sérieusement bouger jeudi lors du contre-la-montre des Cinqueterre. Si Levi Leipheimer est apparu fatigué, son coéquipier Lance Armstrong, d'humeur dominatrice dans la descente du Turchino, pourrait bien nous offrir un joli numéro et s'offrir une victoire d'étape dans ce Giro.