Casar: "Cela ne se joue pas à grand-chose"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Malgré une huitième étape héroïque où il a échoué d'un rien pour l'emporter à Saint-Girons, Sandy Casar est revenu au micro d'Europe 1 sur sa journée de samedi. Légèrement frustré par cette deuxième place, le coureur de la Française des Jeux attend de pouvoir retenter sa chance.

Malgré une huitième étape héroïque où il a échoué d'un rien pour l'emporter à Saint-Girons, Sandy Casar est revenu au micro d'Europe 1 sur sa journée de samedi. Légèrement frustré par cette deuxième place, le coureur de la Française des Jeux attend de pouvoir retenter sa chance.Sandy Casar (Française des Jeux) :"C'est une frustration car le plus important c'est la victoire. C'est tout ce qu'on recherche. Il manque quelque chose dans la journée surtout que j'ai essayé en partant dès le départ. Cela ne se joue pas à grand-chose. Je pense que j'ai été battu par plus fort que moi. Sanchez est revenu de suite dans ma roue. Même sur un sprint pur, c'est compliqué. J'ai toujours dit que je voulais faire une place dans les dix premiers au général mais la victoire d'étape reste importante. Pour des coureurs comme moi, il faut y aller. La prochaine étape pour moi ? Je ne sais pas. Maintenant, il va falloir voir comment la deuxième semaine va se passer. Peut-être dans la troisième semaine, on verra..."Francis Lafargue (Membre du staff Caisse d'Épargne) : "Sanchez était le plus fort dans le groupe de devant. Il a été très intelligent sur la fin de course, il a du talent et des moyens physiques au-delà de la moyenne. Son potentiel est énorme même s'il y a encore une marge avant de gagner le Tour. Il progresse d'une année à l'autre. C'est du solide même si son seul handicap, comme Miguel Indurain, c'est peut être son poids."Rémi Pauriol (Cofidis) :"J'ai beaucoup souffert aujourd'hui, j'ai plutôt subi. Depuis l'arrivée de Barcelone où j'ai chuté, je ne suis pas au mieux. Aujourd'hui, cela a été dur pour moi et j'ai pris les accouts du peloton. J'essaye de revenir à mon meilleur niveau mais le problème, c'est que je suis tombé deux fois en première semaine et cela affaiblit l'organisme. Pour le Tour, il faut être exigeant sur son niveau de forme. C'est vrai que je cours beaucoup derrière mais j'ai du mal à faire ma place au sein du peloton. Je m'y sens étouffé. Je sais que j'ai du mal à aller frotter et à me faire violence."Christophe Kern (Cofidis) :"Je suis très content d'avoir ce maillot à pois ce soir. J'étais très motivé pour aller marquer les points sur le premier col. J'avais bien récupéré. Sur le sommet quand Evans nous a passé, je me suis fait très mal pour le suivre. J'espère que je vais garder ce maillot le plus longtemps possible. Une fois que j'aurais récupéré, j'attaquerais à nouveau. Ça commence à devenir un petit objectif pour le ramener à Paris."Cyril Dessel :"Je crois que sur le Tour de France, on se doit de défendre le maillot jaune, surtout ce n'est pas tous les ans qu'on l'a dans l'équipe. Aujourd'hui, on a fait le maximum pour le conserver, cela n'a pas été facile. On avait mis en place une tactique en voulant placer un coureur dans l'échappée pour trouver le soutien des Astana qui ont travaillé avec nous. Cela a bien marché. Pour ma part, j'avais bien commencé le Tour cette année jusqu'à cette chute à Barcelone. J'ai pas mal de douleur au niveau du dos et des cervicales. Ça répond un peu moins bien qu'au début du Tour. Je vais essayer de me refaire la cerise pour aller chercher une victoire d'étape sur la deuxième partie du tour. "