Boonen privé de Tour

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
ASO, société organisatrice du Tour de France, a annoncé jeudi qu'elle ne voulait pas de Tom Boonen au départ de la Grande Boucle, le 4 juillet à Monaco. La présence du Belge, contrôle positif à la cocaïne en avril dernier, a été jugée indésirable. Le coureur de la Quick Step a le droit de contester cette décision devant la Chambre arbitrale du sport du CNOSF.

ASO, société organisatrice du Tour de France, a annoncé jeudi qu'elle ne voulait pas de Tom Boonen au départ de la Grande Boucle, le 4 juillet à Monaco. La présence du Belge, contrôle positif à la cocaïne en avril dernier, a été jugée indésirable. Le coureur de la Quick Step a le droit de contester cette décision devant la Chambre arbitrale du sport du CNOSF.L'organisation du Tour de France ne badine pas avec le dopage. Au vu de l'accumulation des contrôles positifs ces dernières années, c'est compréhensible. Comme en 2008, Tom Boonen en fait les frais. Contrôlé positif à la cocaïne hors compétition en avril dernier, le Belge a appris la nouvelle ce jeudi à l'arrivée de la première étape du Ster Elektrotoer, qu'il a finie troisième. Dans un communiqué, ASO, société qui organise l'épreuve, a justifié sa décision par le comportement "incompatible" du coureur avec l'image de la Grande Boucle."A la suite du récent contrôle de Tom Boonen, succédant à un précédent contrôle en 2008, le Tour de France, après avoir reçu les représentants de l'équipe Quick Step, ne peut que constater que l'image et le comportement de Tom Boonen sont incompatibles avec l'image du Tour de France et celle qu'un champion exceptionnel comme lui se doit de véhiculer, explique sans détour Amaury Sport Organisation. Dans ces circonstances et afin de préserver sa réputation, son image et celles du Tour de France, la société ASO a décidé de ne pas accepter la présence de Tom Boonen sur son épreuve." Qui débutera le 4 juillet prochain à Monaco.L'équipe Quick Step, qu'ASO a donc tenue informée avant de rendre son verdict, à le droit de contester cette décision devant la Chambre arbitrale du sport du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Patrick Lefévère, manageur de Quick Step, avait annoncé qu'il irait devant la justice au cas où le Tour décidait de se passer de son protégé. Le côté paradoxal du cas de Tom Boonen, c'est que même contrôlé positif, il n'est pas suspendu car son "dérapage" à la cocaïne était hors compétition. Mis à pied par sa formation le 11 mai, il avait été autorisé à reprendre son activité professionnelle le 2 juin. Et l'Union cycliste internationale (UCI) a fait savoir dans la semaine qu'elle n'ouvrirait pas de procédure à son encontre...