Boonen n'est pas verni

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Ecarté du premier sprint en raison d'une erreur de trajectoire, victime d'une cassure au sein du peloton lors de la troisième étape et encore ralenti ce mercredi par une crevaison à 70 kilomètres de l'arrivée en pleine partie de manivelles, Tom Boonen joue de malchance depuis le début du Tour. Le champion de Belgique, autorisé in extremis à participer à la Grande Boucle, est déjà distancé dans la course au maillot vert par Cavendish...

Ecarté du premier sprint en raison d'une erreur de trajectoire, victime d'une cassure au sein du peloton lors de la troisième étape et encore ralenti ce mercredi par une crevaison à 70 kilomètres de l'arrivée en pleine partie de manivelles, Tom Boonen joue de malchance depuis le début du Tour. Le champion de Belgique, autorisé in extremis à participer à la Grande Boucle, est déjà distancé dans la course au maillot vert par Cavendish... Ce n'était peut-être pas son Tour... Autorisé vendredi, après avoir saisi dans l'urgence la Chambre d'arbitrage du sport (CAS) du CNOSF, à prendre le départ du Tour de France, dont l'entrée lui était pourtant refusée par ASO, Tom Boonen savait que son début de Grande Boucle 2009 serait biaisé. "Le problème, c'est que je n'ai pas eu le temps pour me concentrer vraiment sur la course, avouait-il vendredi dernier. Toute cette attente a été très longue et très pénible à vivre. Il me faudra certainement quelques jours avant de me mettre dans le rythme de la compétition. Mais je n'ai pas trop de raisons de m'inquiéter, ceux qui ont vu ma victoire au Championnat de Belgique dimanche dernier savent que je suis en forme."Le champion de Belgique n'a pas encore eu l'occasion de le prouver. Affaibli par des problèmes gastriques avant le départ du contre-la-montre samedi à Monaco, le triple vainqueur de Paris-Roubaix (2005, 2008 et 2009) n'avait pu prendre part à l'emballage final le lendemain à Brignoles, entraîné, à l'instar de ses collègues sprinteurs, Bennati et Napolitano, vers une voie sans issue suite à la chute de Fernandez. Le lendemain, en direction de la Grande-Motte, il se faisait piéger par le coup de bordure initié par les Columbia de... Mark Cavendish, auteur dans le Languedoc du doublé. Ce mercredi, c'est une crevaison à 70 kilomètres de l'arrivée, au moment même où les équipes Astana et Saxo Bank unissaient leurs forces pour réussir une nouvelle bordure sur la côte pyrénéenne, qui l'a ralenti et contraint à un effort fatal pour faire son retour dans le peloton. 5 points pour le maillot vert...21e seulement sur la ligne d'arrivée à Perpignan au sein d'un peloton réglé, en troisième position, par l'inévitable Mark Cavendish, le Belge a inscrit cinq modestes premiers points au classement du maillot vert. Déjà loin du Britannique qui compte 96 points à son compteur, le protégé de Patrick Lefévère n'a plus que très peu de chances, pour ne pas dire aucune, de ramener, comme en 2007, la tunique verte à Paris, l'un de ses objectifs proclamé à la sortie des pavés de Paris-Roubaix. Seule une victoire d'étape pourrait désormais sauver le Tour du champion du monde 2005. Les occasions de briller seront rares pour ce dernier. A moins d'avoir retrouver son coup de pédale qui l'a sacré à deux reprises sur le Tour des Flandres (2005 et 2006), l'arrivée en côte au Montjuich jeudi à Barcelone ne sera pas pour lui. Il lui faudra attendre les 10e, 11e et 12e étapes (du 14 au 16 juillet) puis la dernière sur les Champs-Elysées pour espérer briller. Des étapes que Mark Cavendish, qui compte bien rallier Paris cette année, a lui aussi cochées sur son carnet de route...