Mathieu Bastareaud a présenté publiquement ses excuses, mardi, pour son mensonge au sujet d'une fausse agression en Nouvelle-Zélande en juin dernier. Le trois-quarts centre français a par ailleurs réaffirmé avoir chuté dans sa chambre d'hôtel pour expliquer son visage alors tuméfié."L'idéal est qu'il communique, qu'il s'excuse vis-à-vis de ses partenaires, du staff, de la Nouvelle-Zélande, qu'il fasse une forme de mea culpa". Alors que Marc Lièvremont dévoilera, mercredi, la liste des trente joueurs retenus pour affronter l'Afrique du Sud, en novembre prochain, Mathieu Bastareaud a entendu les paroles prononcées il y quelques jours par le sélectionneur national.A la veille du début de l'application de sa série de dix-huit travaux d'intérêt général, au bénéfice du rugby amateur, infligée par la commission de discipline de la fédération française (FFR), le trois-quarts centre du Stade Français a tenu une conférence de presse au siège du club parisien, mardi. "Je tiens à m'excuser auprès de tout le monde, la Fédération française, la Fédération néo-zélandaise, le staff et tous les joueurs de l'équipe de France", a déclaré l'international français qui avait été condamné pour avoir menti au sujet d'une fausse agression en Nouvelle-Zélande à l'occasion de la dernière tournée du XV de France dans l'hémisphère sud."Je n'avais pas mesuré l'ampleur de ma bêtise mais je n'ai pas à m'excuser de tout ce qui a été dit après", a par ailleurs confié Mathieu Bastareaud. Dans la nuit du 20 au 21 juin dernier, le Cristolien avait affirmé avoir été agressé dans les rues de à Wellington avant de revenir sur ses déclarations auprès des autorités policières néo-zélandaises. Bastareaud avait finalement expliqué avoir "heurté la table de nuit" de sa chambre d'hôtel, version que le rugbyman a de nouveau confirmé au cours de la conférence de presse, mardi."Je regrette tout concernant le film de cette soirée. Si j'avais su, je serais parti me coucher. Je ne suis pas un menteur", a plaidé le joueur parisien.L' "affaire Bastareaud" avait créé une véritable polémique en Nouvelle-Zélande obligeant les dirigeants du rugby français à présenter publiquement leurs excuses auprès des instances néo-zélandaises. Le premier ministre français François Fillon avait qualifié "d'injustifiables" les déclarations de Mathieu Bastareaud dans une lettre alors adressée à son homologue néo-zélandais.