L'UCI a annoncé avoir suspendu à titre provisoire Mikel Astarloza, après avoir subi un test urinaire positif à l'EPO recombinante, hors compétition, le 26 juin dernier. Le coureur d'Euskaltel a terminé le Tour de France à la 11e position et avait notamment remporté la 16e étape entre Martigny et Bourg-Saint-Maurice.Trop beau pour être vrai. Alors que l'édition 2009 de la Grande Boucle n'avait pas été atteinte par un scandale sur le dopage, l'annonce de la suspension à titre provisoire de Mikel Astarloza, 30 ans, par l'UCI jette une nouvelle fois l'opprobre sur le Tour. En effet, même si le contrôle positif à l'EPO recombinante du Basque a été effectué hors-compétition, il entache inévitablement une compétition au cours de laquelle le coureur d'Euskaltel-Euskadi a remporté une étape, la seizième, et terminé aux portes du Top 10, au onzième rang.Déjà Landaluze...Si Astarloza possède désormais le droit de demander une étude de l'échantillon B, la nouvelle intervient moins de deux semaines après l'annonce du double contrôle positif d'un autre Euskatel, Inigo Landaluze, le 7 juin pendant le Dauphiné, et le 16 juin, lors d'un contrôle hors compétition. La formation basque, qui avait décidé de lâcher Landaluze et de le mettre à l'écart, semble désormais dans l'oeil du cyclone après le nouveau faux pas d'un de ses membres.Ancien coureur d'Ag2r, le natif de Saint-Sébastien a rejoint l'écurie aux célèbres maillots orange en 2007 après des résultats dans l'ensemble décevants sous l'égide de Vincent Lavenu, malgré une victoire dans le Tour Down Under en 2003. Une fois chez Euskatel, le petit grimpeur s'était notamment illustré dans le Dauphiné Libéré (7e en 2007 et 2008, 5e en 2009), pour finalement, en point d'orgue, remporter la 16e étape du Tour cette année à Bourg Saint Maurice, juste devant Sandy Casar. Si le contrôle est confirmé, il risque désormais deux ans de suspension et le retrait de ses victoires acquises depuis le contrôle.