Armstrong mis en cause par Landis

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Olivier CHAUVET (avec Reuters) , modifié à
CYCLISME - Floyd Landis accuse de nouveau son ancien coéquipier Lance Armstrong de dopage.

CYCLISME - Floyd Landis accuse de nouveau son ancien coéquipier Lance Armstrong de dopage. Alors qu'il va s'élancer samedi de Rotterdam pour disputer le prologue du Tour de France 2010, Lance Armstrong doit de nouveau faire face à des accusations de dopage. Elles viennent d'un ancien coéquipier, Floyd Landis, qui a porté les couleurs de l'US Postal de 2002 à 2004 et a participé ainsi à trois des sept sacres du Texan sur la Grande Boucle. Après avoir avoué en mai dernier qu'il avait eu recours au dopage systématique dès 2002, impliquant son ancien leader, le natif de Pennsylvanie a réitéré ses accusations samedi. Dans un long entretien accordé au Wall Street Journal, le vainqueur du Tour de France 2006, un titre qui lui a été retiré pour un taux de testostérone anormalement élevé, avoue ainsi avoir eu recours à de nombreux produits dopants tout au long de sa carrière: la testostérone, l'érythropoïétine (EPO), et l'hormone de croissance. Il explique également avoir subi plusieurs transfusions sanguines, dont une dans les Alpes et une autre dans une chambre d'hôtel lors du Tour de France 2004. Ces opérations de dopage auraient été selon lui financées par la revente de vélos orchestrée par l'US Postal. Armstrong critique Landis Dans son enquête, le Wall Street Journal publie également les témoignages de trois cyclistes ayant porté les couleurs de l'équipe américaine qui confirment l'institution de telles pratiques, mais qui ont préféré rester anonymes. Habitué à de telles accusations qui interviennent alors qu'il s'apprête à prendre part à son neuvième Tour de France, Lance Armstrong, qui avait déjà démenti au printemps dernier les propos de Landis, a de nouveau tenu à réagir par l'intermédiaire d'un communiqué, quelques heures avant le prologue. "L'article du Wall Street Journal est plein d'accusations erronées, ce sont toujours les mêmes histoires de la part de Floyd Landis, quelqu'un qui n'a aucune crédibilité mais est habitué à renier ce qu'il a dit la veille. La crédibilité de Landis, c'est comme une brique de lait qui a tourné : dès la première gorgée, il n'est pas besoin de boire le reste pour savoir qu'il a tourné", a ainsi déclaré celui qui court désormais sous les couleurs de RadioShack et qui participe à 39 ans à sa dernière Grande Boucle.